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Frères Musulmans : contre l'entrisme en France, il faut «favoriser l'enseignement du français», pense Alain Finkielkraut

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Durant toute la semaine, la publication d'un rapport sur la présence des Frères Musulmans en France a fait couler beaucoup d'encre. Face à la stratégie "d'entrisme" utilisée par l'organisation islamique, interdite dans plusieurs pays, de nombreuses propositions ont vu le jour. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos, le philosophe Alain Finkielkraut préconise lui un apprentissage accru du français à l'école.

Comment lutter contre l'idéologie des Frères Musulmans en France ? Interdite dans plusieurs pays, l'organisation islamique a infusé dans la société française pendant des années, notamment dans certains lieux de cultes. C'est en tout cas ce que révèle un rapport émanant du ministère de l'Intérieur et publié cette semaine.

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Si l'entourage de Bruno Retailleau assure que les propositions du ministère de l'Intérieur destinées à lutter contre "l'entrisme" des Frères musulmans en France ont été "travaillées avec l'Élysée, partis politiques et penseurs ont durant toute la semaine également fait part de leurs suggestions.

"On parle le TikTok"

Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos, le philosophe Alain Finkielkraut préconise lui un apprentissage accru du français à l'école. Si l'apprentissage de l'arabe ne doit plus être laissé aux écoles coraniques, en position de monopole, celui du français doit être une priorité.

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"Ce qu'il faut favoriser à l'école, d'abord et avant tout, c'est l'enseignement du français. Un peuple qui tient à sa langue est un peuple qui tient bon. Et le peuple français ne tient pas bon, il ne tient plus à sa langue : la syntaxe s'effondre, le vocabulaire se rétrécit... On parle le TikTok", s'insurge-t-il ce dimanche.

"Ce n'est pas nécessairement une lutte directe mais il s'agit effectivement de leur permettre d'assimiler eux-mêmes la culture française, et à travers elle l'héritage éco-latin qui nous constitue. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'école fait de moins en moins son travail. L'écrit disparaît au profit de l'oral, l'orthographe n'est plus enseigné et quand les élèves font des fautes d'orthographes dans les examens, même le bac les examinateurs sont sommés de ne pas en tenir compte, voilà où nous en sommes", dénonce Alain Finkielkraut.