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En visite à Berlin, Emmanuel Macron va-t-il ramener Boualem Sansal en France ?

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Boualem Sansal
Boualem Sansal (Photo d'illustration). © FRANCOIS GUILLOT / AFP

A l’occasion d’un sommet sur la souveraineté numérique européenne, Emmanuel Macron se rend à Berlin ce mardi. Au-delà des enjeux numériques, le chef de l’Etat pourrait en profiter pour rendre visite à Boualem Sansal, voire organiser son retour en France.

C’est une rumeur qui persiste depuis plusieurs jours. En visite en Allemagne ce mardi, dans le cadre d'un sommet sur la souveraineté numérique européenne, Emmanuel Macron pourrait réserver une partie de son voyage au dossier Boualem Sansal, libéré d’Alger la semaine dernière, et qui réside depuis à l’ambassade de France en Allemagne.

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Une rencontre entre le président et l'écrivain est notamment évoquée, voire un retour commun en avion. "Ce sont des murmures que l’on entend, mais on a aucune confirmation à ce stade", explique-t-on dans l’entourage de l’écrivain. Mais "le président ne résistera pas à la tentation de flatter son ego, de montrer par l’image que la diplomatie allemande n’a pas tout fait dans cette libération…", raille un proche du comité de soutien.

Un possible engagement diplomatique envers l’Allemagne ou l’Algérie

D’autres, moins optimistes, s’inquiètent plutôt d’un possible engagement diplomatique contracté avec les autorités allemandes ou algériennes, pour contraindre Boualem Sansal à un silence médiatique, du moins pour l’instant.

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Plusieurs observateurs soulignent que la stratégie pourrait être de maintenir l’écrivain sous silence au moins jusqu’au 3 décembre, date du procès en appel de Christophe Gleizes, journaliste et otage d’état toujours détenu en Algérie.

Toujours est-il que le principal intéressé, à savoir Boualem Sansal, pourrait choisir de ne pas suivre les conseils des autorités diplomatiques. "On ne pourra pas lui mettre un bâillon indéfiniment", explique un de ses proches, qui déplore que la communication de l’écrivain soit toujours restreinte, près d’une semaine après sa libération.