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La nourrice sous OQTF jugée pour avoir intoxiqué la famille juive chez qui elle travaillait

Jean-Baptiste Marty (Service Police-Justice) - Mis à jour le . 1 min
Justice (Photo d'illustration)
Elle aurait versé des produits ménagers dans le repas de la famille. Ce mardi 9 décembre, une nourrice de nationalité algérienne, et sous obligation de quitter le territoire français, sera jugée devant le tribunal correctionnel de Nanterre. © AFP

Une nourrice de nationalité algérienne, et sous obligation de quitter le territoire français, sera jugée, ce mardi 9 décembre, devant le tribunal correctionnel de Nanterre, Elle est soupçonnée d'avoir tenté d'empoisonner, en janvier 2024, les enfants qu'elle gardait, ainsi que leurs parents, tous de confession juive.

Elle aurait versé des produits ménagers dans le repas de la famille. Ce mardi 9 décembre, une nourrice de nationalité algérienne, et sous obligation de quitter le territoire français, sera jugée devant le tribunal correctionnel de Nanterre. En janvier 2024, elle aurait essayé d'empoisonner les enfants qu'elle gardait, ainsi que leurs parents, tous de confession juive. 
C'est en débouchant une bouteille de vin que les parents des enfants ont remarqué des odeurs étranges dont celles de parfum de produits ménagers. Ils ont eu la stupeur de rapidement s'apercevoir que d'autres boissons étaient également empoisonnées. Le jus de raisin avait un aspect mousseux et les pâtes étaient humidifiées, comme si elles avaient été trempées dans un liquide indigeste. 

La nourrice a été rapidement soupçonnée

Très vite, les parents ont soupçonné la nourrice Leila Y., une femme de 42 ans, de nationalité algérienne et sous OQTF, une information que le couple ignorait. Des soupçons qui ont été appuyés par le témoignage de la fille cadette, âgée de 5 ans, qui dit avoir vu la nourrice transvaser du liquide vaisselle dans une bouteille d'alcool.
 
Lors des auditions devant les enquêteurs, la suspecte a tenu des préjugés antisémites, mais elle a assuré que son geste n'a rien à voir avec la religion. Elle a déclaré vouloir donner une leçon à leurs employeurs qui refusaient de l'augmenter. Mise en examen pour administration de substances nuisibles, circonstances aggravées par le caractère antisémite, la nourrice risque jusqu'à six ans de prison.