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Les deux motions de censure rejetées, le gouvernement Lecornu II évite la chute

Europe 1 - Mis à jour le . 4 min

Quelques heures après le discours de politique générale de Sébastien Lecornu, deux motions de censure ont été examinées ce jeudi matin par les députés. La première, déposée par La France insoumise, a été rejetée à 18 voix près. La seconde, émanant du RN, a également échoué, permettant au gouvernement de survivre. Suivez notre direct.

Deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, l'une de LFI et l'autre du RN, ont été débattues par les députés ce jeudi matin. Alors que le PS et LR ont appelé leurs députés à ne pas les voter, le scrutin s'annonçait serré pour la première et ce fut effectivement le cas.

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À 18 voix près, la motion de censure de LFI a été rejetée par l'Assemblée nationale (271 voix obtenues, contre 289 nécessaires). La seconde a elle été largement rejetée, permettant au gouvernement d'éviter la censure.

Les informations à retenir : 

  • La motion de censure déposée par LFI a été rejetée à 18 voix près
  • Avec 144 voix pour, la motion de censure du RN à son tour rejetée
  • Le gouvernement Lecornu II évite la chute après le rejet des deux motions de censure
  • Le PS et LR ont appelé leurs députés à ne pas voter la censure

Sébastien Lecornu se dit "au travail" après la non-censure du gouvernement

Le Premier ministre Sébastien Lecornu s'est dit "au travail" et satisfait que "les débats puissent démarrer", après l'échec des deux premières motions de censure contre son gouvernement. "Vous voyez bien la gravité de la situation dans laquelle on est. Vous voyez bien que c'est difficile. Il fallait que les débats puissent démarrer. Ils vont démarrer", s'est-il félicité en sortant de l'Assemblée nationale.

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Avec 144 voix pour, la motion de censure du RN à son tour rejetée

La seconde motion de censure déposée, celle du RN, n'a reçu que 144 voix en sa faveur. Elle est donc largement rejetée par les députés français. Le gouvernement Lecornu II ne tombera pas ce jeudi, après l'échec de la première motion de censure du groupe LFI un peu plus tôt dans la journée.

Mathilde Panot appelle les électeurs socialistes à "rompre les rangs" avec le PS

La cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot, a estimé que les socialistes portaient une "responsabilité historique" après l'échec de la motion de censure de son groupe. Elle appelle les militants et électeurs du PS à "rompre les rangs" avec la direction du parti. Par ailleurs, La France insoumise va déposer une nouvelle résolution à l'Assemblée nationale pour demander la destitution d'Emmanuel Macron. Il s'agira d'une troisième tentative.

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La motion de censure de LFI rejetée à 18 voix près

La motion de censure déposée par le groupe La France insoumise a recueilli 271 voix, alors qu'il en faut 289 pour être adoptée. À 18 voix près, cette motion est donc rejetée par l'Assemblée nationale, donnant de l'air au gouvernement de Sébastien Lecornu.

C'est désormais au tour de celle du Rassemblement national, soutenue par ses alliés du parti d'Éric Ciotti, d'être votée. Cette dernière a néanmoins peu de chances d'aboutir, LFI décidant de ne pas la voter. Le scrutin sera clos à 12h10, a indiqué la présidente de l'hémicycle, Yaël Braun-Pivet.

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Le vote de la motion de censure LFI est ouvert

Peu après 11h, le scrutin sur la motion de censure LFI s'est ouvert. Il doit prendre fin vers 11h30. Viendra ensuite le vote de la motion de censure portée par le Rassemblement national. Chaque scrutin dure 30 minutes. 

Ciotti lance un appel à la censure "au-delà des partis"

À la tribune de l'Assemblée nationale, le président de l'UDR (Union des Droites pour la République) Eric Ciotti a lancé un appel à "tous ceux qui aiment la France" : "Votez cette censure au-delà des partis, au-delà des consignes, au-delà des intérêts personnels ! N'ayez pas peur." De son côté, Eric Ciotti a assuré qu'il censurera "sans état d'âme" ce "gouvernement fantoche". 

Marine Le Pen décrit le budget proposé par Lecornu comme "un budget de malheur"

Lors de sa prise de parole devant l'Assemblée nationale, Marine Le Pen a décrit le budget proposé par Sébastien Lecornu comme "un budget de malheur". Dénonçant une "année noire fiscale" que représentera pour les Français "l'année blanche" inscrite dans le budget du gouvernement, la cheffe de file du RN a indiqué attendre "la dissolution avec une impatience croissante".

La "suspension" de la réforme des retraites "n'est qu'un leurre", lance Trouvé

"La suspension annoncée" de la réforme des retraites "n'est qu'un leurre, une tromperie, un subterfuge", a déclaré jeudi la députée de la France insoumise (LFI) Aurélie Trouvé, en lançant le débat sur la motion de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu.

Une vingtaine de voix manque à l'appel

Pour le moment, environ 265 députés devraient voter au moins une des deux motions de censure. Pour en passer l'une d'entre elle, il faut la majorité, soit 289 députés. En clair, une vingtaine de voix manqueront. Mais des dissidents chez LR et le PS pourraient peut-être changer la donne. Pour le moment, cinq à six socialistes ont assuré voter la censure, tandis que chez LR, deux ou trois députés pourraient aussi sauter le pas, contre l'avis de Laurent Wauquiez. 

"Je pense qu'il manque une poignée de voix et que la sagesse peut revenir à certains", a estimé de son côté Marine Le Pen, qui défendra la motion de son groupe et de ses alliés ciottistes. Leur texte défend la nécessité d'une dissolution pour "sortir" le pays "de l'impasse". "Quelques votes pour" sont également possibles chez les indépendants Liot, selon une source au sein du groupe centriste.