«En 2027, il y aura deux offres politiques» : à gauche, l'idée d'une candidature commune définitivement écartée ?
Alors que plusieurs partis de gauche se sont réunis cette semaine à l'occasion des universités d'été, deux camps semblent se former en vue de la prochaine présidentielle. Avec Jean-Luc Mélenchon d'un côté, et Raphaël Glucksmann et une majorité de socialistes de l'autre, non-alignés avec les idées de la France insoumise.
La gauche prépare sa rentrée. LFI, les écologistes et le Parti communiste se sont retrouvés cette semaine lors de leurs universités d'été respectives. Le sujet principal reste la présidentielle de 2027, pour laquelle la gauche semble enterrer l'idée d'une candidature commune. Deux camps seraient en train de se former.
"Il sera candidat quoi qu'il arrive"
D'un côté, Raphaël Glucksmann et une majorité de socialistes, qui actent le retour des deux gauches irréconciliables. "En 2027, il y aura deux offres politiques à gauche", assure le député européen, et il se justifie. "Nous n'avons pas la même vision de la France, de l'Europe, du monde et de la démocratie avec la France insoumise", déclare-t-il.
Celui qui n'est pas encore officiellement candidat à la présidentielle presse les autres formations de choisir leur camp. Et de l'autre, Jean-Luc Mélenchon continue à jouer sa partition en solitaire. "Il sera candidat quoi qu'il arrive", prévient un député écologiste. Et le leader insoumis compte bien éliminer toutes les embûches sur son chemin.
Ce vendredi encore, la France insoumise a expulsé un journaliste du Monde de ses journées d'été pour avoir simplement enquêté sur le fonctionnement interne du mouvement dans un livre, "La Meute", sorti au printemps dernier. Le message est clair, aucune contradiction ne sera tolérée.
