Jean Castex 3:33
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le Premier ministre Jean Castex s'est présenté devant les députés à l'Assemblée nationale mercredi après-midi pour défendre les propos polémiques d'Emmanuel Macron, et la mise en place du pass vaccinal. Le Premier ministre a d'abord exhorté les députés à "débattre dans des délais rapides" autour du texte instituant le pass vaccinal.

Le Premier ministre Jean Castex a exhorté mercredi les députés à "débattre dans des délais rapides" autour du texte instituant le pass vaccinal, dont l'examen avait été suspendu mardi soir après des propos polémiques d'Emmanuel Macron. "Il est de votre responsabilité de débattre dans des délais rapides, compte tenu de ce qu'est la situation de notre pays, de l'Europe, du monde", a déclaré le Premier ministre, qui s'est invité dans un hémicycle échaudé par la sortie du chef de l'Etat, décidé à "emmerder les non-vaccinés".

Des délais rapides "compte tenu de la situation" sanitaire

"Il est de votre responsabilité de débattre dans des délais rapides, compte tenu de ce qu'est la situation de notre pays, de l'Europe, du monde", a déclaré le Premier ministre, qui s'est invité dans un hémicycle échaudé par la sortie du chef de l'Etat, décidé à "emmerder les non-vaccinés". "Oui, il y a une difficulté avec ceux de nos concitoyens qui refusent de se faire vacciner", a insisté Jean Castex, selon qui "ce n'est insulter personne, c'est la réalité".

"Etre libre, ça n'est pas contaminer impunément les autres, ça n'est pas surcharger nos services de soins qui sont déjà soumis à rude épreuve", a encore martelé le chef du gouvernement, en appelant à "la responsabilité individuelle de chaque citoyen de la République". Le Premier ministre s'était décidé à se rendre à l'Assemblée nationale mercredi après-midi, où sa présence avait été réclamée dès mardi soir par l'opposition après la parution de l'interview du chef de l'Etat qui avait mis le feu aux poudres dans les rangs de l'opposition.

Castex ne prend pas ses distances avec les propos de Macron

Interpellé successivement par chaque président des groupes parlementaires, Jean Castex a été sommé de prendre ses distances avec les propos du chef de l'Etat, ce à quoi il s'est refusé. "Il n'a pas prononcé une seule fois le nom président de la République ce qui est assez rare", a toutefois souligné la patronne des députés PS, Valérie Rabault, quand le député LR Julien Aubert a fait observer que "nous attendions des excuses et nous avons eu un alibi". Pour lui, "tant la majorité, tant le président de la République, ont saboté la procédure parlementaire".