Publicité
Publicité

«Emmanuel Macron n'est pas antisémite mais ne fait rien» contre l'antisémitisme, juge Sébastien Chenu

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

À peine nommé, le nouvel ambassadeur des États-Unis en France Charles Kushner s'est montré très critique sur l'action d'Emmanuel Macron contre l'antisémitisme. Interrogé ce mardi matin lors de la Grande interview Europe 1-CNews, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, juge que face à la haine des Juifs, le président français "ne fait rien" et "se planque".

Emmanuel Macron, un président antisémite ? C'est ce qu'a laissé entendre Charles Kushner, le nouvel ambassadeur des États-Unis en France et proche de Donald Trump. Dans une lettre adressée directement au chef de l'État, il accuse la France de menacer la sécurité de la communauté juive en sacrifiant la vérité historique au profit d’une reconnaissance fantasmée d’un État palestinien.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Cette lettre, assassine, lui a valu une convocation au Quai d'Orsay. "Je vois que ce gouvernement va plus vite à convoquer l'ambassadeur des États-Unis que l'ambassadeur d'Algérie pour parler du cas de Boualem Sansal, ça en dit long" répond ce mardi matin Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord.

Emmanuel Macron est "muet" et "inactif"

Interrogé lors de la Grande interview d'Europe 1-CNews, il réagit à la lettre de Charles Kushner : "J'ai trouvé les propos de l'ambassadeur assez déplacé sur l'idée que le président puisse être antisémite. Si Emmanuel Macron n'est pas antisémite, en réalité, il ne fait rien pour lutter contre l'antisémitisme. Il est passif, il n'a pas participé à la marche, il est muet, il est totalement inactif".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Depuis le 7 octobre 2023, date de l'attaque terroriste du Hamas en Israël, les agressions et actes anti-Juifs n'ont cessé d'augmenter en France. Et la réponse du gouvernement n'est pas à la hauteur, juge Sébastien Chenu. "Emmanuel Macron a peur d'une diaspora algérienne, c'est-à-dire d'algériens ou de franco-algériens, dont il imagine qu'ils sont forcément un soutien de la cause palestinienne et il a peur que ça bouge dans les banlieues. Je pense que la peur est mauvaise conseillère", analyse le député.

Invitée la veille par Sonia Mabrouk, Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la Lutte contre les discriminations, s'est pourtant défendue de toute complaisance antisémite : "Il n'y a pas d'ambiguïté sur le combat de l'État" sur ce sujet. "Le combat de la France, le combat du gouvernement français, est sans ambiguïté face à l'antisémitisme", avait-elle rétorqué.