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Antisémitisme : «Pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés», la charge de l'ambassadeur des États-Unis contre Macron

Sébastien Le Belzic . 1 min

À peine nommé, le nouvel ambassadeur des États-Unis en France Charles Kushner critique l'action d'Emmanuel Macron contre l'antisémitisme. L'homme juge que le président français laisse prospérer "un climat délétère" en France, et attaque vivement la volonté du chef de l'État de reconnaître un état palestinien.

La lettre se veut à charge contre Emmanuel Macron. Le nouvel ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, étrille ce lundi Emmanuel Macron et son aveuglement face à l’antisémitisme dans une lettre adressée au président français. L'homme critique notamment l’absence "d’action suffisante" du gouvernement contre l’antisémitisme dans le pays. 

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"Un climat délétère"

À peine nommé, Charles Kushner ne pas mâche ses mots : le diplomate américain, père du gendre du président des États-Unis, accuse directement le président français de laisser prospérer "un climat délétère" nourri par la complaisance envers les ennemis d’Israël. 

Dans sa lettre officielle adressée aujourd’hui à Emmanuel Macron, il accuse la France de menacer la sécurité de la communauté juive en sacrifiant la vérité historique au profit d’une reconnaissance fantasmée d’un État palestinien. "Il ne se passe pas un jour en France sans que des Juifs soient agressés dans les rues", peut-on y lire.

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Diplomatie de rupture

Cette prise de position aligne clairement Washington sur la ligne du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui avait déjà sommé Emmanuel Macron de renoncer à son projet de reconnaissance de la Palestine. Mais cette nouvelle missive sonne aussi comme un avertissement : la Maison-Blanche ne tolérera pas les ambiguïtés françaises sur ce sujet explosif.

Reste la méthode, inhabituellement frontale pour un ambassadeur… une diplomatie de rupture chère à Donald Trump. En réponse, l'ambassadeur a été convoqué ce lundi au quai d'Orsay face ses propos jugés "inacceptables" de la part du ministère des Affaires étrangères.