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avec AFP , modifié à
Au lendemain de l'annonce d'un nouveau protocole sanitaire dans les écoles, le troisième en une semaine, Emmanuel Macron a reconnu la lassitude des parents et des enseignants face aux conditions sanitaires scolaires. Mais le chef de l'État a réaffirmé sa confiance dans les mesures. 

Emmanuel Macron a reconnu mardi "la lassitude" des enseignants et des parents d'élèves face aux protocoles sanitaires successifs dans les écoles, mais demandé "de la patience" tout en défendant à nouveau son choix de laisser les écoles ouvertes.

"Le bon choix"

"Je crois fondamentalement que le choix que nous avons fait de maintenir l'école ouverte est le bon choix", a-t-il redit, à deux jours d'un appel à la grève des enseignants contre des protocoles complexes communiqués au dernier moment. "Je pense qu'il faut qu'on s'arme tous d'un peu de patience, de bienveillance, ajuster les choses avec pragmatisme", a poursuivi Emmanuel Macron, lors d'un point de presse avec le président du Conseil européen Charles Michel.

"Le Premier ministre (Jean Castex) a annoncé hier une mesure de simplification qui enlève certaines contraintes, en particulier pour se rendre dans les pharmacies", a-t-il rappelé, alors que le protocole initial avait généré de longues files d'attente devant les pharmacies pour tester les enfants à répétition. "Il n'y a pas de système parfait", a plaidé le chef de l'État, en réclamant "de la patience et du pragmatisme" pour, "à chaque fois, ajuster les choses".

"Je sais qu'il y a parfois de l'énervement"

"Je sais qu'il y a de la lassitude. Je sais qu'il y a parfois de l'énervement", a-t-il conclu, "mais je pense que nos enfants et nos adolescents sont la chose la plus importante", et qu'il faut "continuer de veiller sur eux". L'exécutif, qui cherche toujours la sortie face à la contestation à l'école, a tenté de corriger le tir lundi soir en dépêchant Jean Castex au 20h de France 2, pour acter d'un assouplissement marginal du protocole pour les élèves cas contact.

Les informations sur des familles patientant dans le froid pour obtenir un test PCR ou antigénique ont conduit le Premier ministre à décider que désormais que seuls trois autotests, délivrés gratuitement et répartis sur cinq jours, suffiront. Une mesure "de bon sens", a vanté mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.