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Devant l'extrême droite européenne, Marine Le Pen charge l'UE, «empire marchand, wokiste, ultralibéral»

Europe 1 avec AFP . 1 min
Devant l'extrême droite européenne, Marine Le Pen charge l'Union européenne, un "empire marchand, wokiste, ultralibéral".
Devant l'extrême droite européenne, Marine Le Pen charge l'Union européenne, un "empire marchand, wokiste, ultralibéral". © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Marine Le Pen a violemment attaqué l’Union européenne lundi dans le Loiret, la qualifiant d’"empire marchand, wokiste, ultralibéral". Entourée de ses alliés d’extrême droite, elle a promis de "remettre de l’ordre" en Europe.

Marine Le Pen a déclamé lundi un discours offensif contre l'Union européenne, "empire marchand, wokiste, ultralibéral" où elle entend "remettre de l'ordre" aux côtés de ses alliés de l'extrême droite européenne, venus dans le Loiret pour un événement des "patriotes" du continent.

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"L'Union européenne coche toutes les cases, c'est un empire marchand, wokiste, ultralibéral. Et parce que c'est sa nature, sa volonté, c'est un empire contre nos nations. C'est un empire qui manipule et menace des désordres, impose et opprime", a lancé la triple candidate à l'élection présidentielle française.

Elle s'exprimait à Mormant-sur-Vernisson, près de Montargis, où de nombreux dirigeants d'extrême droite s'étaient donné rendez-vous pour une "Fête de la victoire", un an après les élections européennes lors desquelles le Rassemblement national est arrivé en tête.

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"Nous voulons finir la partie et la gagner, prendre le pouvoir en France et en Europe"

Face à une UE érigée en "cimetière de promesses non tenues politiquement" et en "machine bureaucratique froide, impersonnelle, autoritaire dans l'âme", Marine Le Pen a promis de "remettre de l'ordre".

"Nous ne voulons pas quitter la table. Nous voulons finir la partie et la gagner, prendre le pouvoir en France et en Europe pour le rendre aux peuples", a-t-elle insisté, s'attaquant comme ses prédécesseurs à la tribune à la politique migratoire européenne.

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Un projet qui revient, selon elle, "à dessaisir les Etats de leur droit le plus sacré, celui de décider qui entre et qui reste sur leur sol".

"Un pacte avec le diable, un pacte de submersion migratoire de l'Europe, un pacte de dilution démographique, un pacte de disparition culturelle de l'Europe", a-t-elle encore lancé.

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Une hostilité face à un "projet de guerre programmé"

Peu avant elle, le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait lui aussi prononcé un discours très musclé, comparant la politique migratoire européenne à "un échange organisé de populations pour remplacer le socle culturel".

Sur la guerre en Ukraine, Marine Le Pen a ensuite fait part de son hostilité au "projet de guerre programmé" sur lequel l'UE mettrait actuellement "toute son énergie".

Le président du RN Jordan Bardella, tête de liste aux européennes en 2024, lui a ensuite succédé à la tribune pour clôturer les discours.