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Colère agricole : les syndicats reçus à Matignon, une trêve de Noël encore incertaine

Arthur de Laborde . 1 min
Colère agricole : les syndicats reçus à Matignon, une trêve de Noël encore incertaine
Colère agricole : les syndicats reçus à Matignon, une trêve de Noël encore incertaine Charlotte SIEMON / AFP / © Charlotte SIEMON / AFP

Reçus ce vendredi 19 décembreà Matignon, les syndicats agricoles ont fait part de leur colère face à la gestion de la dermatose bovine et au projet d’accord de libre-échange avec le Mercosur. Malgré les appels à l’apaisement du gouvernement, une trêve de Noël semble encore loin.

Les syndicats agricoles étaient reçus, ce vendredi 19 décembre, à Matignon avec un double objectif pour le gouvernement : tenter de calmer la colère liée à la gestion de la dermatose bovine et aux inquiétudes suscitées par l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. À ce stade, l’hypothèse d’une trêve de Noël reste toutefois incertaine.

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"On est dans un temps très singulier, le temps de l'avant-Noël. Il y a des tas de gens qui ont besoin de travailler en cette période de l'année, des gens modestes. Il faut, par solidarité avec les uns avec les autres, pouvoir les laisser travailler. Donc j'appelle à cet apaisement", a déclaré Annie Genevard, ce vendredi 19 décembre.

Bertrand Venteau regrette l’absence d’engagements fermes de la part du Premier ministre

Pour autant, sur le terrain, la mobilisation ne faiblit pas. Le président de la Coordination rurale, Bertrand Venteau, l’un des principaux visages de la contestation aux côtés de la Confédération paysanne, n’a pas appelé à la levée des barrages. Il regrette l’absence d’engagements fermes de la part du Premier ministre, notamment sur la fin de l’abattage systématique des troupeaux lorsqu’un animal est malade ou sur la vaccination des 16 millions de bovins.

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Sur Europe 1, Bertrand Venteau a expliqué laisser la décision aux structures locales, tout en assumant la poursuite du mouvement lorsque des avancées semblent possibles. "Quand on travaille au niveau local et qu'on sent qu'on peut avoir des avancées pour l'intérêt agricole, je ne vois pas l'intérêt de lâcher. À ce stade, l’unité syndicale n’est pas acquise. De son côté, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, se dit favorable à une trêve de Noël, tout en attendant encore des engagements écrits du Premier ministre.