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«Fête de la victoire» : le Rassemblement national au défi de l'unité, un an après sa victoire aux élections européennes

Alexandre Chauveau . 1 min

Le Rassemblement national organise ce lundi une grande réunion publique dans le Loiret, baptisée "La fête de la victoire". Au programme : fêter le premier anniversaire de la victoire du parti aux élections européennes, et afficher l'unité du parti malgré la dynamique morose de ces derniers mois.

Un an après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes, le Rassemblement National organise une grande réunion publique dans le Loiret ce lundi, pour "la fête de la victoire". Marine Le Pen et Jordan Bardella ont invité les représentants des 16 partis politiques qui composent l’alliance des Patriotes au Parlement européen. 

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Démontrer la capacité du parti à gouverner

Parmi la liste des invités : le Premier ministre hongrois Viktor Orbán ou le vice-premier ministre italien Matteo Salvini. À Mormant-sur-Vernisson dans le Loiret, le meeting se veut officiellement champêtre mais le RN rêve d’une démonstration de force. Objectif : se rappeler aux bons souvenirs de la victoire, alors que depuis un an, l’élan des européennes s’est légèrement estompé, notamment avec deux élections partielles perdues, et surtout la condamnation en première instance de Marine Le Pen qui pourrait la rendre inéligible en 2027. 

Aux côtés de ses alliés européens, le parti entend ainsi démontrer que si la route du pouvoir est toujours barrée en France, les idées du RN gouvernent ailleurs en Europe. "Notre travail commence à payer" confie ainsi la présidente des députés RN au Journal du Dimanche.

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Afficher l'unité des rangs du RN malgré les fissures

Sur le plan national, ce sera l’occasion d’afficher l’unité du parti, à l’heure où la proximité avec Jordan Bardella semble moins évidente et où le bloc central se fragmente. Marine Le Pen multiplie d’ailleurs les coups à l’égard de François Bayrou comme de Bruno Retailleau

Le premier est ainsi menacé de censure en cas de mauvais budget, tandis que le second est pointé du doigt pour ses mesures jugées inefficaces pour enrayer l’immigration et l’insécurité.