Covid : "Le confinement n'est pas une fatalité", dit Attal

Gabriel Attal s'est exprimé mercredi à l'issue du conseil des ministres.
Gabriel Attal s'est exprimé mercredi à l'issue du conseil des ministres. © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé mercredi que le confinement n'était "pas une fatalité". Il a tout de même appelé les Français à une "vigilance accrue" pendant les vacances de février, et a insisté sur un recours plus large au télétravail. 

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé mercredi que le confinement n'était "pas une fatalité" contre l'épidémie de Covid-19, en appelant les Français à une "vigilance accrue" pendant les vacances qui débutent ce week-end, et en insistant sur un recours "effectif" au télétravail. "La situation reste fragile" mais elle "est entre nos mains. Le confinement n'est pas une fatalité et ce sont nos efforts collectifs qui nous permettront de l'éviter", a déclaré Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres.

"La période de vacances qui s'ouvre doit faire l'objet d'une vigilance accrue et renforcée de chacune et de chacun d'entre nous", a-t-il recommandé, en invitant à réduire ses contacts et à porter une "attention particulière" aux personnes âgées et vulnérables, "dans un contexte où il peut y avoir des retrouvailles en famille".

 

"Un recours au télétravail plus effectif est central" 

Il a aussi insisté sur le recours au télétravail, déplorant qu'il ait "reculé depuis novembre". "Or un recours au télétravail plus effectif est absolument central dans la mobilisation pour freiner l'épidémie", a-t-il plaidé. Il a souligné que le gouvernement était engagé dans une "mobilisation nationale pour éviter un reconfinement", qui est une "mesure d'ultime recours". "Ne nous mettons pas immédiatement dans un objectif de prendre des mesures d'ultime recours", a-t-il insisté.

Sur les variants, le représentant du gouvernement a rapporté "une augmentation importante des variants sur (le) territoire qui est estimée (à) +50% chaque semaine" mais qui reste "moins importante" que dans les autres pays, et rappelé les mesures prises pour freiner son avancée, comme la mise en place d'un couvre-feu à 18H et la fermeture des frontières.

 

 

"Nous suivons la situation jour après jour, même heure par heure", a-t-il assuré, en évoquant un "plateau très légèrement ascendant" mais "en réalité stable" des contaminations, puisque depuis une semaine le taux d'"incidence a augmenté de 1,5%" au lieu de 10 à 15% les semaines précédentes. "Mais évidemment il faut rester extrêmement prudent, extrêmement attentifs", a-t-il ajouté.