Ils avaient prévu de longue date de se retrouver pour faire le bilan des municipales. Mais malgré leur bonne performance du premier tour, les Verts ne placeront pas les élections au cœur des débats samedi. Réalisée par écrans interposés, la réunion portera essentiellement sur l'épidémie de coronavirus, avec deux axes : le premier sur ce qui peut être fait et mieux fait pendant la crise, le second sur l'après.
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"La crise n'est pas juste sanitaire, c’est un révélateur des dérèglements du monde"
"Il y a un nouveau modèle à bâtir", martèle-t-on chez les Verts. "La crise n'est pas juste sanitaire, c’est un révélateur des dérèglements du monde", complète un dirigeant. Et les écologistes comptent bien peser dans la relance voulue par le président : "On peut difficilement faire confiance à Emmanuel Macron et à Edouard Philippe pour inventer, tous seuls, le monde d’après", continue-t-il.
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"Globalement, ce qu’il va falloir changer, c’est ce que l’on porte depuis le début", explique un cadre, quelque peu agacé. "Le problème, c’est qu’à gauche, tout le monde dit ça". Difficile donc de faire entendre leur différence. Ils miseront sur la forme en engageant le dialogue avec syndicats et associations. Un dirigeant est formel : "On ne sortira de cette crise que par un renouveau démocratique."