Coronavirus : le gouvernement étudie "différents scénarios de sortie de confinement"

Sibeth Ndiaye
Sibeth Ndiaye lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres, le 1er avril 2020. © Ludovic Marin, AFP
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avec AFP , modifié à
La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a affirmé mercredi que plusieurs scénarios de sortie de confinement étaient étudiés par l'exécutif, mais qu'il était un peu tôt pour organiser une sortie de crise, le gouvernement n'étant "pas capable aujourd'hui de dire à quel moment celle-ci se terminera".

"Nous le voyons dans les pays où l'épidémie a démarré plus tôt que dans le nôtre, beaucoup de questions se posent (...) sur la manière dont on doit organiser non seulement le déconfinement (...) mais aussi l'après", a observé la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, mercredi, à l'issue du Conseil des ministres.

Celle-ci a affirmé que le gouvernement travaillait "sur différents scénarios de sortie de confinement", en évoquant les critères en jeu, qu'il s'agisse des tests de dépistage ou encore du nombre d'entrées en réanimation.

S'assurer que "l'épidémie régresse"

"Ce qui est certain, c'est que nous avons encore des données scientifiques à engranger (...), qui doivent nous éclairer", a-t-elle ajouté, estimant qu'il était "un peu tôt pour organiser une sortie de crise" et que le gouvernement n'était "pas capable aujourd'hui de dire à quel moment cette crise se terminera". Pour l'heure, la France est officiellement confinée jusqu'au 15 avril. Mais les autorités ont d'ores et déjà prévenu que cette période pourrait être une nouvelle fois prolongée.

Quel que soit le scénario, le premier critère sera de s'assurer que "l'épidémie régresse", en observant "le nombre d'entrées quotidiennes dans les services de réanimation", a détaillé la porte-parole.

Degré d'immunité dans la population générale"

"Ensuite, les stratégies de déconfinement s'appuient sur différentes touches de piano", a-t-elle encore métaphorisé, en évoquant "le degré d'immunité dans la population générale", qui sera mesuré notamment par les tests sérologiques, disponibles selon le ministre de la Santé Olivier Véran "dans les jours ou les semaines qui viennent"

"Il faut regarder les moyens de protection et l'organisation du retour au travail, si tant est qu'il faille faire un retour au travail massif (...)", a poursuivi la porte-parole, "et il faut aussi regarder l'évolution de l'épidémie ailleurs".