La Nuit du Bien Commun, un fonds de dotation menacé par l’extrême-gauche
La fédération PS de Gironde s’oppose à la tenue de la Nuit du Bien Commun à Bordeaux le 10 décembre prochain. L'événement est dans le collimateur de plusieurs groupuscules de gauche, qui reprochent de garder des liens étroits avec le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, qui a pourtant quitté le gouvernement.
Depuis plusieurs mois, le procédé se répète : demandes d’interdiction, pressions en tout genre, voire même menaces de morts… Plusieurs associations d’extrême gauche, syndicats et même certains partis politiques comme le PS, cherchent à censurer La Nuit du Bien Commun, un fonds de dotation qui organise depuis 2017 des levées de fonds pour des associations locales.
Ces groupuscules reprochent à l'organisation un supposé engagement politique à droite, en raison de l’identité de l’un de ses fondateurs, Pierre-Edouard Stérin (qui a quitté la gouvernance) , là où le fond de dotation revendique la pluralité des projets financés, liés par exemple au handicap, à la précarité, au patrimoine ou à l’éducation.
"Les bénéficiaires qu'il y a derrière n'ont aucune religion, aucune couleur politique"
"Aujourd'hui ces gens font énormément de mal parce qu'ils font peur au grand public, ils font douter les associations du bien fondé de nos intentions. Notre objectif est simple, nous voulons panser les plaies de la société en permettant à ceux qui ont les moyens, d'aider ceux qui agissent sur le terrain", insiste Thomas Tixier au micro d'Europe 1.
"Regardez les bénéficiaires qu'il y a derrière, ils n'ont aucune religion, aucune couleur politique, ce sont malheureusement des gens fracassés par la vie, et c'est eux que nous souhaitons aider", poursuit-il.
La dimension chrétienne est assumée, au nom de l’altruisme et de la charité, même si la grande majorité des projets financés n’ont pas de lien avec la religion. Les prochains événements auront lieu à Paris au Palais des Congrès le 2 décembre, le 4 aux Folies Bergères, et le 10 au Palais de la Bourse à Bordeaux.
