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Budget 2026 : comment l'opposition prépare la riposte face à François Bayrou

Mayalène Trémolet . 1 min

François Bayrou risque-t-il d'être censuré sur son projet de budget à 44 milliards d'euros d'économies ? La grande explication de rentrée débute ce lundi par une conférence de presse du Premier ministre (16h), sur fond d'appels de la gauche à bloquer la France le 10 septembre.

Ce lundi, pour la rentrée politique en France, François Bayrou qui tient une conférence de presse dans l'après-midi. Un moment très attendu, notamment par la gauche et le Rassemblement national qui le menacent d'une motion de censure. Un Premier ministre sur la ligne de crête donc face aux oppositions qui fourbissent leurs armes, mais pas toujours de manière très unique.

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"Je ne vois pas comment il peut échapper à la censure"

Surtout à gauche. D'une part, le Parti Socialiste, dont les voix sont décisives pour la survie du Premier ministre, attend des concessions. L'ancien président socialiste François Hollande appelait ce lundi même à une négociation entre le gouvernement et le PS, rappelant : "Si cela doit être le même texte dans deux mois, je ne vois pas comment il peut échapper à la censure".

À l'inverse, le reste de la gauche est formel. Communistes, écologistes et insoumis appellent ensemble au blocage total du pays, illustré par la grande manifestation organisée le 10 septembre prochain. Et pour le gouvernement, aucun soutien n'est à chercher non plus parmi les voix du Rassemblement national.

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Une main tendue aux syndicats 

Puisque si les troupes de Marine Le Pen refusent de censurer a priori, toujours dans l'optique d'incarner une opposition responsable, les conditions sont posées. Le parti ne votera pas la censure déposée par LFI fin septembre, mais se réserve le droit de faire tomber le gouvernement lors des débats budgétaires. Si François Bayrou imposait une punition aux Français, autrement dit à la moindre hausse d'impôts, la camp nationaliste se tient prêt.

De son côté, François Bayrou, qui se sait minoritaire de son propre aveu, veut se montrer en action. Le Premier ministre est attendu dès ce mardi à l'événement de rentrée de la CFDT, puis jeudi lors de la rentrée du MEDEF. Des mains tendues aux syndicats qui pourraient ne pas suffire au locataire de Matignon. Il devra se confronter à une première motion de censure au Palais Bourbon dès le 22 septembre.