Une commission d’enquête parlementaire à l'initiative des Républicains vise à établir les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France. 1:09
  • Copié
Alexis Delafontaine, édité par Laura Laplaud
Une commission d’enquête parlementaire à l'initiative des Républicains vise à établir les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France. Cette commission va étudier pendant six mois les contours de la politique énergétique française de ces dernières années et auditionner d'anciens présidents de la République comme Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Pourquoi la France a-t-elle perdue sa souveraineté énergétique ? Alors que des pénuries d'électricité et de gaz menacent l'hiver, les Républicains exigent des réponses et décident de lancer une commission d'enquête parlementaire pour établir les raisons de cette perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France. Pour cela, le parti souhaite auditionner les anciens présidents de la République française et ausculter pendant six mois les contours de leur politique énergétique. Les Républicains veulent donc trouver des responsables. Dans leur viseur : Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Les Républicains ciblent Sarkozy, Hollande, Macron

Les deux anciens présidents pourraient être auditionnés par l'Assemblée nationale et devront justifier leur politique énergétique. Pour Raphaël Schellenberger, le chef de la commission, "les députés cherchent uniquement la vérité et non la culpabilité". "Évidemment, il y aura des responsabilités politiques qui émergeront de nos travaux mais je crois que ce sera la nécessité d'avoir un travail équilibré entre la définition de la responsabilité pour comprendre pourquoi on en est là aujourd'hui", précise-t-il au micro d'Europe 1.

Les députés Républicains ciblent aussi l'actuel locataire de l'Élysée, grandement mis en cause dans la perte de souveraineté énergétique de la France. Depuis des années, la droite reproche au chef de l'État la fermeture de plusieurs centrales nucléaires mais Emmanuel Macron ne sera, lui, pas auditionné, protégé par la Constitution française.