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Censure du gouvernement Lecornu : entre Wauquiez et Retailleau, deux lignes s'affrontent au sein des Républicains

Mayalène Trémolet - Mis à jour le

Laurent Wauquiez a annoncé à la tribune de l'Assemblée que le groupe LR ne votera pas la censure du gouvernement. Pourtant, la droite est historiquement favorable à la réforme des retraites. Une contradiction qui suscite la colère du président des Républicains, Bruno Retailleau. Encore une fois, deux lignes s'affrontent au sein du parti.

Si Laurent Wauquiez assume depuis la tribune de l'Assemblée nationale un soutien unanime des députés LR au gouvernement : "Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori et nous ne ferons pas partie de ceux qui feront tomber les Premiers ministres." 

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Dans les minutes qui suivent, le président du parti, Bruno Retailleau, condamne cette position et dénonce un gouvernement dirigé par la gauche. En écho, François-Xavier Bellamy affirme dans une tribune au Figaro que s'il était député, lui voterait cette censure. 

Une position "inexplicable, incompréhensible", selon un cadre du parti

Et dans les rangs LR, on assiste impuissant à la fracture entre les élus et le reste du parti. Un cadre condamne une position inexplicable, incompréhensible des députés. Un autre rappelle qu'entre la suspension des retraites et la dissolution, ils choisissent la première option. 

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De son côté, Marine Le Pen accuse le groupe LR à l'Assemblée de s'être donné au gouvernement sans contrepartie. Déclaration contredite par un cadre LR qui soupire : "Nos députés ne se sont pas donnés, ils se sont simplement vendus, comme le Parti socialiste." 

Quant à l'ancien patron des Républicains, Éric Ciotti, il s'engouffre dans la brèche et propose une rencontre à Bruno Retailleau pour un renversement d'alliance à droite.