Budget 2026 : Gabriel Attal «ne comprend pas» la hausse de la taxe foncière
Alors que les députés se déchirent sur les débats du budget 2026 à l'Assemblée nationale, le ministère de l’Économie va augmenter la taxe foncière. Une décision décriée par de nombreux membres de l'hémicycle dont les macronistes, notamment l'ancien Premier ministre Gabriel Attal.
La taxe foncière va encore augmenter. La décision de Bercy est tombée : 7,4 millions de foyers vont devoir payer encore plus cher à partir du 1er janvier 2026. Une décision qui met le feu aux poudres à l'Assemblée nationale, alors que les députés s'écharpent déjà sur les débats budgétaires. Même les macronistes sont vent debout.
Le gouvernement pourrait renoncer à cette hausse
À commencer par Gabriel Attal, qui demande au gouvernement de revenir sur cette hausse de la taxe foncière. "On a plutôt besoin de faire en sorte que les Français puissent devenir propriétaires et ne pas leur mettre des bâtons dans les roues", estime l'ancien Premier ministre.
"Il y a beaucoup de choses qui ont été réussies ces dernières années d'un point de vue économique, mais objectivement, sur l'immobilier et sur le logement, c'est un échec", assure-t-il.
L'une des principales critiques concerne la raison de cette hausse. Bercy a décidé d'ajouter "les éléments de confort" dans le calcul de la taille des logements. Par exemple, si vous avez des toilettes, ce sera trois mètres carrés supplémentaires. Même chose pour un lavabo. Une baignoire représentera cinq mètres carrés, tandis que l'électricité ou l'eau courante comptera pour deux mètres carrés.
La superficie d'un studio pourrait donc doubler selon les calculs de Bercy. Et la taxe foncière suivrait cette augmentation. "C'est effectivement aujourd'hui un recalcul qui est fait de façon automatique. Mais on se réserve le droit d'interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois, lors d'un point d'étape", justifie la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.
Sous la pression des députés, le gouvernement pourrait finalement renoncer à cette hausse avant le 1er janvier.