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Budget 2026 : alors que l’Assemblée nationale bloque, le gouvernement mise sur le Sénat

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min
Assemblée nationale (Illustration)
Assemblée nationale (Illustration) © Telmo Pinto / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Alors que les discussions sur le budget 2026 se poursuivent à l'Assemblée nationale, le gouvernement mise désormais sur le Sénat puisqu'aucun groupe ne devrait voter la partie recette. La France aura-t-elle un budget avant le début de l'année 2026 ?

Les discussions sur le budget se poursuivent à l'Assemblée nationale. C'est désormais une quasi-certitude : aucun groupe ne devrait voter la partie recette du projet de loi de finances. Situation inédite, qui pose la question de l'adoption d'un budget d'ici la fin de l'année. Au sein de l'exécutif, on temporise et l'on s'en remet pour l'instant au Sénat.

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"Les outils existent"

Matignon et l'Élysée relativisent pour l'instant le blocage qui se profile au Parlement. Que le texte soit ou non voté en fin de semaine, le Sénat devrait de toute façon le réécrire avec, espère l'exécutif, la suppression de nombreuses taxes votées à l'Assemblée. Une fois cette étape franchie, la commission mixte paritaire se réunira. 

7 députés et 7 sénateurs chargés de trouver un compromis, qui semble illusoire à l'heure actuelle. En cas d'échec, le texte reviendra donc autour de la mi-décembre en deuxième lecture dans l'hémicycle. Et c'est là que le gouvernement espère aboutir à un vrai compromis.

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"Je prends un exemple qui est assez révélateur : l'Assemblée nationale a voulu dégeler de façon intégrale l'indexation des retraites sur l'inflation, le Sénat était initialement pour un gel total. On voit qu'en commission au Sénat, une position intermédiaire est en train de se dégager avec le gel des retraites, sauf pour les retraités en dessous de 1.400 euros. Cette philosophie-là nous va bien", explique Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement

En cas de nouvel échec en deuxième lecture, restent les ordonnances ou une loi spéciale : deux manières d'adopter un budget sans 49.3. "Les outils existent", tente de dédramatiser un conseiller de l'exécutif.