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Bruno Retailleau dénonce «l’impuissance du macronisme» et impose un rapport de force à Emmanuel Macron

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Stéphanie De Muru.

Europe 1 13h

Stéphanie de Muru

Alors qu'il doit s'entretenir avec le président de la République ce jeudi, Bruno Retailleau a donné une interview fleuve au magazine "Valeurs actuelles", parue ce mardi 22 juillet, dans laquelle il s'en prend au macronisme. Le ministre de l'Intérieur impose ainsi un rapport de force avant sa rencontre avec Emmanuel Macron.

Dans les colonnes de Valeurs actuelles, le ministre de l'Intérieur est revenu sur sa participation au gouvernement ou encore la menace que représente Jean-Luc Mélenchon. Mais il a également prédit la fin du macronisme avec le départ du chef de l'État en 2027. Explications.

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Une déclaration fracassante

Bruno Retailleau annonce la mort prochaine d'une idéologie qui ne repose "que sur un homme". Dans les colonnes de Valeurs Actuelles, le patron des Républicains tire à boulet rouge sur le mouvement du chef de l'État, rappelant qu'il ne croit pas au "en même temps" qui, selon lui, "alimente l'impuissance".

Pour expliquer sa présence au sein de la coalition gouvernementale, le ministre de l'Intérieur rappelle qu'il est animé par l'intérêt général, qu'"il ne s'agit en aucun cas d'un adhésion au macronisme, mais plutôt d'un refus de céder un pouce de terrain à la gauche mélenchoniste" et "de peser de tout le poids de ses convictions à droite".

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Une interview qui pose les jalons de l'entretien prévu ce jeudi entre Emmanuel Macron et son ministre de l'Intérieur. Il faut dire que Bruno Retailleau, qui appelle le président à durcir le ton face à l'Algérie, veut maintenant imposer un rapport de force avec le chef de l'État. Mais ses propos n'ont pas manqué de déclencher la colère du camp macroniste.

La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, regrette ainsi une tentative de division du socle commun, tandis que le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, martèle sur ses réseaux sociaux que "le manque de respect n'est pas la meilleure manière de bâtir un projet rassembleur pour le pays".