En attendant l'annonce de la composition du nouveau gouvernement, les précédentes équipes sont chargées, selon l'expression consacrée, d'expédier "les affaires courantes". Une formulation derrière laquelle les ministres sortant sont chargés d'assurer la continuité de l'Etat.
Une impression de vide. Couloirs déserts, cartons bouclés, pauses déjeuners à rallonge... Les bureaux ministériels ronronnent pour quelques heures de plus. C'est très calme, mais ce n'est pas vide. Les cabinets assurent une permanence, et puis les fonctionnaires, eux, sont toujours au travail.
Des responsables toujours sur le qui-vive. Quant aux ministres, ils n'ont pas encore quitté leurs bureaux. Si les arbitrages de fonds sont finis, la gestion opérationnelle doit continuer. Dimanche soir après l'agression de gendarmes à Mayotte, Matthias Fekl au ministère de l'Intérieur s'est saisi du dossier et a publié un communiqué dans la foulée.
En cas de crise, accident ou attentat, tout peut déjà s'organiser sous la nouvelle autorité d'Emmanuel Macron et de son chef de gouvernement Edouard Philippe. Mardi, le secrétaire général du gouvernement a aussi rencontré le secrétaire général de l'Elysée : les deux hommes ont discuté des dossiers en cours et des affaires à suivre en priorité.
Du temps à tuer. Mais les conseillers ministériels avouent sans peine que le temps a suspendu son vol. Mardi, l'un d'entre eux n'avait absolument rien à faire... et il est allé se balader.
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