Après une enquête de Radio France le visant, Jean-Luc Mélenchon dénonce "un coup monté"

Le leader de la France insoumise s'en est violemment pris aux journalistes de Radio France après une enquête sur ses comptes de campagne.
Le leader de la France insoumise s'en est violemment pris aux journalistes de Radio France après une enquête sur ses comptes de campagne. © AFP
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O.G. avec AFP , modifié à
Dans un article publié lundi sur son blog, le leader de La France insoumise s'en est violemment pris aux journalistes de Radio France et dénonce une "sorte de CIA médiatique".

Il a intitulé son article "La semaine où Macron dévisse : bain de boue pour tout le monde". Lundi, Jean-Luc Mélenchon s'en est violemment pris aux journalistes sur son blog, ciblant principalement ceux de France Inter, franceinfo et ceux de la cellule investigation de Radio France. "Nom pompeux pour une équipe de bras cassés", commente le leader de La France insoumise.

La raison de ce qui semble être un règlement de compte avec la presse ? Les récentes révélations concernant les comptes de campagne de La France insoumise lors de la présidentielle. Selon l'enquête de la cellule investigation de Radio France, des soupçons de surfacturation, induisant un remboursement plus important de l'État, entourent le parti d'extrême-gauche. Jean-Luc Mélenchon riposte et parle d'un "coup monté du service public" contre La France insoumise. 

La "haine des médias [...] est saine et juste". Plus loin, le député estime que "la haine des médias et de ceux qui les animent est saine et juste". "Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le 'parti médiatique'. Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux", écrit-il.

La "ridicule" affaire Wauquiez. Jean-Luc Mélenchon dénonce également "une lourde attaque globale du parti médiatique" ayant visé le président des Républicains Laurent Wauquiez, regrettant qu'on ne puisse "plus nulle part parler librement", la presse étant devenue selon lui "la première ennemie de la liberté d'expression". "Wauquiez s'est pris une lourde attaque globale du parti médiatique. 'L'affaire' est ridicule : trois phrases volées dans une conférence", affirme le chef de file des Insoumis sur son blog, à propos de la polémique déclenchée par des propos du président des Républicains, enregistrés à son insu dans une école de commerce de Lyon, peu amènes envers Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Valérie Pécresse. 

Un épisode Wauquiez "d'écoutes aux portes". "Mais 'l'affaire' a tenu cinq jours de médias. Sans aucun contenu, l'opération est destinée à empêcher la droite de se regrouper autour de son parti traditionnel au moment où l'opération 'Macron chef de toutes les droites' a du plomb dans l'aile du fait des sondages", ajoute le député des Bouches-du-Rhône. "Déjà, Wauquiez a appris l'essentiel : ne pas reculer. Et même prendre appui sur l'effet voulu par la pauvre cloche de journaliste à la manœuvre. En effet, la plupart d'entre eux (les journalistes, ndlr) ne connaissent de l'art du combat que les méthodes des coups tordus des salles de rédaction. Ils ne savent rien de la façon avec laquelle se construit l'opinion populaire qui nous intéresse. Leur culture de classe les handicape", affirme-t-il également. Selon Jean-Luc Mélenchon, dans cet "épisode des 'écoutes aux portes', Wauquiez a fortifié son autorité et s'est débarrassé d'une nouvelle poignée de traîtres. De son point de vue, il s'est renforcé. Autant de tireurs dans le dos de moins pour le prochain épisode".

La "haine des médias [...] est saine et juste". Plus loin, le député estime que "la haine des médias et de ceux qui les animent est saine et juste". "Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le 'parti médiatique'. Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux", écrit-il.