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Accord de Bougival : le FLNKS dit non, Manuel Valls veut maintenir le dialogue

Jacques Serais - Mis à jour le

Le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) rejette l’accord de Bougival en Nouvelle-Calédonie. Tout en dénonçant ce refus, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, affirme sa détermination à poursuivre le dialogue et se rendra sur place la semaine prochaine pour rencontrer les acteurs politiques.

En Nouvelle-Calédonie, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) a confirmé son rejet de l’accord de Bougival signé le 12 juillet 2025. Mais le gouvernement refuse de croire à un retour à la case départ. S’il déplore cette décision, Manuel Valls veut tout faire pour maintenir le dialogue.

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Le ministre des Outre-mer hausse le ton, tout en tendant la main. Manuel Valls parle d’un choix "incompréhensible". "À ce stade, le FLNKS tourne le dos à la recherche de consensus et à la discussion collective", écrit-il sur ses réseaux sociaux. Mais pas question pour lui d’en rester là. "Ma détermination reste intacte", affirme-t-il, assurant que "sa porte reste ouverte pour comprendre les raisons peu explicites de ce choix".

"Je rencontrerai toutes les délégations politiques", prévient Manuel Valls

Le ministre confirme qu’il se rendra sur place la semaine prochaine. Il installera comme prévu un comité de rédaction sur l’accord de Bougival. "Je rencontrerai toutes les délégations politiques", prévient-il, rappelant que "chacun devra assumer ses responsabilités".

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Les mouvements indépendantistes ont déjà tranché, ils ne participeront pas à ce comité. Mais le dialogue n’est pas rompu : certains membres du FLNKS se disent prêts à rencontrer le ministre lors de sa visite.