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Rapport de la Cour des comptes sur France TV : «Cet audiovisuel public est un naufrage», estime Sébastien Chenu

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Ce mercredi au micro de Sonia Mabrouk, le député Rassemblement national du Nord Sébastien Chenu, s'est exprimé sur le rapport de la Cour des comptes, épinglant la "situation financière critique" de France Télévisions. Pour le vice-président du RN, "cet audiovisuel public est un naufrage".

Invité ce mercredi de La Grande interview Europe 1 - CNews de Sonia Mabrouk, Sébastien Chenu a réagi au rapport de la Cour des comptes sur France TV publié mardi. Le vice-président du Rassemblement national estime que "cet audiovisuel public est un naufrage".

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"C'est le Titanic"

"Qui était au courant de ce rapport avant la reconduction de Madame Ernotte ?", se demande Sébastien Chenu. "Je vais poser la question à la ministre de la Culture démissionaire (Rachida Dati, ndlr). Un rapport comme ça, cela ne se fait pas en 15 jours. J'aimerais savoir si ce rapport était déjà connu d'un certain nombre de magistrats ou de personnalités publiques avant la reconduction de Madame Ernotte", explique le député RN du Nord.

Sébastien Chenu n'écarte pas la possibilité que ce rapport aurait été mis de côté pour faciliter la nomination de Delphine Ernotte : "On a déjà vu des rapports de la Cour des comptes sur l'immigration qui n'avaient pas été livrés à l'opinion publique parce qu'il y avait des débats qui arrivaient".

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"C'est un naufrage cet audiovisuel public. C'est le Titanic", assure le vice-président du Rassemblement national. Avant d'ajouter : "N'importe quel patron d'entreprise dans la situation de Madame Ernotte mettrait la clé sous la porte, d'ailleurs c'est presque dit dans le rapport : s'il n'y a pas un redressement des comptes, c'est la clé sous la porte. Madame Ernotte a ruiné l'audiovisuel public".

Enfin, Sébastien Chenu ne voit qu'une solution à ce problème, celle proposée par le Rassemblement national. "L'audiovisuel public dans notre pays n'a qu'une vocation : c'est à être privatisé demain. L'audiovisuel public tel que nous le connaissons n'a plus vocation à perdurer", conclut-il.