nicolas beytout 2:54
  • Copié
Alexis Patri , modifié à
L'hebdomadaire "L'Opinion" publie jeudi son 2.000e numéro, une édition spéciale où des personnalités imaginent la France de 2025. Parmi elles, Emmanuel Macron. Le fondateur du journal, Nicolas Beytout, explique le jour même dans "Culture Médias" comment le président de la République a accepté de se prêter au jeu.
INTERVIEW

C'est quasiment un acte de candidature à sa propre succession que fait Emmanuel Macron jeudi dans le journal L'Opinion. Le président y imagine, dans le cadre d'une édition spéciale numéro 2.000 de l'hebdomadaire, la France de 2025. Le fondateur du journal Nicolas Beytout (également éditorialiste politique sur Europe 1) explique au micro de Philippe Vandel dans l'émission Culture Médias comment le président de la République a accepté de se prêter à ce jeu de projection dans le futur.

Comment Nicolas Beytout a-t-il obtenu la participation du président ? "En demandant, tout simplement", résume-t-il, expliquant que le temps avait joué en sa faveur. "Les choses se sont passées il y a assez longtemps, parce que ce genre de numéro est assez facile à prévoir. Donc, on a monté cette affaire avec le rédacteur en chef Rémi Godeau. On a fait une liste de souhaits possibles. Et puis on s'est lancé et on a demandé à Emmanuel Macron."

Une participation incertaine

Mais, malgré une équipe présidentielle qui s'est vite montrée intéressée par le défi d'imagination, le texte d'Emmanuel Macron a failli ne pas paraître. "On a eu le texte hier après-midi. Jusqu'à hier après-midi, nous n'étions pas sûrs de l'avoir, parce que le calendrier d'un président est imprévisible", précise Nicolas Beytout. "C'est la loi du genre, il n'y a aucune critique possible sur ce sujet".

Le fondateur de L'Opinion a ainsi cru, après l'attentat de Rambouillet vendredi dernier, que la participation présidentielle ne serait pas rédigée et envoyée à temps. "Je me suis dit que l'on ferait sans Emmanuel Macron. Mais on a eu la chance de faire avec" se réjouit-il. C'est au total une cinquantaine de personnalités issues de différents univers qui ont, chacun à leur façon, imaginer la France dans laquelle sortira le numéro 3.000 de L'Opinion. Parmi elles, deux membres du gouvernement : le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti et le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.