Joe Biden 1:52
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Alexis Guilleux, édité par Solène Delinger , modifié à
Une fête d'anniversaire gâchée pour Joe Bien. Le président américain, qui célèbre sa première année à la Maison-Blanche, vient de subir un nouveau revers. Le Sénat a enterré purement et simplement sa réforme électorale. Une déconvenue qui clôt une année Biden marquée par l'inflation à 7% et des tensions avec la Chine et la Russie. Plus que jamais, le président des Etats-Unis semble être en difficulté. 

Un an après son arrivée à la Maison-Blanche, l'heure du bilan a sonné pour Joe Biden. Le président des Etats-Unis a défendu ses accomplissements mercredi lors d'une conférence de presse. Mais sa mise au point a vite été éclipsée par la crise ukrainienne et la déconvenue des démocrates au Sénat. Ces derniers ont échoué à faire adopter la réforme électorale souhaitée par Biden. 

Une inflation de 7%

Ce revers est comme un symbole de cette première année de mandat au cours de laquelle Joe Biden s'est heurté au mur du Sénat, à l'opposition des républicains et à celle de deux élus démocrates centristes. Ils ne veulent pas entendre parler de cette réforme pour protéger le droit de vote des minorités. Ce sont déjà eux qui bloquent depuis l'automne le grand plan de dépenses sociales et environnementales de la Maison-Blanche. A ces échecs politiques s'ajoute l'inflation record : +7% en 2021.

Elle pèse sur le portefeuille des Américains et a fait plonger la popularité du président. Une première année donc, très difficile pour Joe Biden. Elle avait pourtant bien commencé avec le passage d'un plan de soutien à l'économie et un autre sur la modernisation des infrastructures. La vaccination était également partie sur les chapeaux de roues mais a très vite ralenti, fragilisant les Etats-Unis face aux vagues Delta, puis Omicron.

Des difficultés à l'international 

Joe Biden connaît aussi beaucoup de difficultés sur la scène internationale et sa chute dans les enquêtes d'opinion coïncide avec le chaotique retrait d'Afghanistan.

Ce départ était souhaité par les Américains, mais les images de Kaboul ont été terribles pour Joe Biden, lui qui s'est présenté comme un expert des dossiers internationaux. Pendant ses douze premiers mois, le président n'a cessé d'annoncer le retour de l'Amérique avec une tonalité assez dure vis à vis de Pékin, présenté comme le concurrent des Etats-Unis au 21e siècle. Et puis finalement, depuis quelques semaines, c'est la Russie qui est redevenue la principale préoccupation de la Maison-Blanche avec cette crise ukrainienne. Joe Biden prédit que Vladimir Poutine va tester l'Occident et que la Russie s'expose à de sévères sanctions.