Un accord sur une trêve à Gaza possible «cette semaine»
Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a dit ce lundi qu'un accord sur un cessez-le-feu à Gaza est proche, en précisant qu'ils pourraient "y parvenir cette semaine". Il a aussi insisté sur la "coordination étroite" de l'administration Biden avec l'équipe du président élu Trump.
"Nous sommes proches d'un accord et nous pouvons y parvenir cette semaine", a dit lundi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan, en référence aux discussions sur un cessez-le-feu à Gaza.
"Je ne fais pas de promesse ou de prédiction, mais c'est à portée de main", a-t-il dit à propos d'un accord qui s'accompagnerait d'une libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
"Les divergences sont lentement réglées, l'une après l'autre"
"Les positions se sont rapprochées de manière très importante sur les points les plus importants", a ajouté Jake Sullivan, le principal conseiller du président démocrate Joe Biden en matière diplomatique.
Il a mentionné en particulier la question des "échanges de prisonniers", celle du "positionnement des forces armées israéliennes pendant le retrait de la bande de Gaza", et "les détails sur la manière d'augmenter l'aide humanitaire une fois que les armes se seront tues".
"Les divergences sont lentement réglées, l'une après l'autre", a-t-il insisté. "Il y a plusieurs raisons à cela et la plus importante est qu'Israël a rempli ses objectifs militaires essentiels à Gaza et que le Hamas a subi des pertes catastrophiques", a encore déclaré Jake Sullivan.
Il a insisté sur la "coordination étroite" de l'administration Biden avec l'équipe du président élu, qui prêtera serment le 20 janvier. De son côté, Joe Biden a dit qu'un accord de trêve à Gaza est "sur le point" d'être conclu. Ce serait une question de jours, selon Donald Trump. En Israël, certains médias sont encore plus optimistes et prévoyaient une annonce ce mardi 14 janvier.
Une trêve de 42 jours
Une chose est sûre, l'imminence du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a accéléré le rythme des progrès obtenus dans les négociations indirectes entre Israël et le Hamas. Le président élu des États-Unis a exercé des pressions sur les deux parties en présence, sur le Hamas, mais aussi sur Israël.
Benjamin Netanyahu aurait ainsi accepté de renoncer à l'une de ses principales exigences, à savoir obtenir de l'organisation islamiste la liste des otages encore en vie, parmi les 98 qu'elle détiendrait. Les principaux points de l'accord sont d'ores et déjà connus : 33 des 98 captifs seront libérés. Il s'agit des femmes, des enfants et des personnes âgées de 50 ans au moins, ainsi que des hommes jeunes, blessés ou malades.
Leur libération s'échelonnera en plusieurs étapes dans une période de trêve de 42 jours, au cours de laquelle, graduellement, Israël libérera des centaines de détenus palestiniens. Un retrait partiel des troupes de la bande de Gaza est prévu également, ainsi que le retour des civils palestiniens dans le nord du territoire.
Enfin, seize jours après le début de la mise en œuvre de l'accord, les discussions débuteront sur la fin du conflit et sur la libération de tous les otages.