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Ukraine : Macron veut fixer une «date butoir» à Moscou pour un cessez-le-feu assorti de menaces de «sanctions massives»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Ukraine : Emmanuel Macron veut fixer une «date butoir» à Moscou pour un cessez-le-feu assorti de menaces de «sanctions massives»
Ukraine : Emmanuel Macron veut fixer une «date butoir» à Moscou pour un cessez-le-feu assorti de menaces de «sanctions massives» Ludovic MARIN / POOL / AFP / © Ludovic MARIN / POOL / AFP

Emmanuel Macron a affirmé lundi que les Occidentaux et l'Ukraine devaient fixer une nouvelle "date butoir" au président russe Vladimir Poutine pour un cessez-le-feu, assortie de "sanctions massives" si la Russie ne le respecte pas. Le chef de l'État souhaite également que "la colère" de Donald Trump face à Moscou se "traduise en actes".

Le président français Emmanuel Macron a déclaré lundi souhaiter que la "colère" de son homologue américain Donald Trump à l'encontre de la Russie se "traduise en actes", et notamment en menace de sanctions "massives" américano-européennes, après un week-end d'attaques russes "gravissimes" contre l'Ukraine.

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Que la colère de Trump "se traduise en actes", exhorte Macron

Le président des Etats-Unis, qui aimerait mettre un terme à la guerre en Ukraine, a accusé son homologue russe Vladimir Poutine d'être "complètement fou". "Le président Trump réalise que lorsque le président Poutine a dit au téléphone qu'il était prêt à la paix, ou lorsqu'il a dit à ses émissaires qu'il était prêt à la paix, il leur a menti", a déclaré à la presse Emmanuel Macron, depuis la capitale du Vietnam, Hanoï. "Nous avons vu ces dernières heures, une fois encore, s'exprimer la colère de Donald Trump. Une forme d'impatience. Je souhaite simplement, maintenant, qu'elle se traduise en actes", a-t-il ajouté.

"A plusieurs reprises" par le passé, le dirigeant américain "a déploré, a condamné des frappes", a relevé le président français. "Là, je souhaite que cette indignation qu'il a exprimée, que nous partageons, elle se traduise dans une capacité des Etats-Unis d'Amérique, avec les Européens, à menacer d'un paquet de sanctions totalement différent et beaucoup plus massif, qui permette de dissuader la Russie et enfin d'arrêter le conflit", a-t-il insisté. "Il en va de la crédibilité des Etats-Unis d'Amérique", a estimé Emmanuel Macron, assurant en avoir "parlé" avec Donald Trump.

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Des "menaces de sanctions massives" après une "date butoir"

Plusieurs dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, se sont rendus à Kiev le 10 mai et ont fixé à la Russie un ultimatum, de concert avec Washington, pour qu'elle accepte un cessez-le-feu immédiat. Ils avaient alors menacé, déjà, de "sanctions massives". Mais Moscou a rejeté cette demande et a ouvert la porte à des négociations directes avec l'Ukraine, qui n'ont pour l'instant guère avancé.

Le président français a de nouveau plaidé lundi pour renouveler l'ultimatum. La "priorité", c'est que "nous donnions une date butoir au président Poutine, qu'enfin tous puissent constater qu'il ment" lorsqu'il affirme qu'il veut la paix, "et qu'au-delà de cette date butoir", il y ait une "menace de sanctions massives", a-t-il expliqué.