En Ukraine, comment la France aide les hôpitaux à la prise en charge des blessés

La première journée de l’offensive russe contre l'Ukraine a déjà fait plusieurs dizaines de morts.
La première journée de l’offensive russe contre l'Ukraine a déjà fait plusieurs dizaines de morts. © Aytac Unal / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
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Yasmina Kattou , modifié à
A peine 24 heures sont passées depuis le début de la guerre lancée par Vladimir Poutine contre l'Ukraine et on compte déjà des morts côté ukrainien, dont des civils, selon l'ambassadeur d'Ukraine. Comment les hôpitaux se préparent-ils ? En France, une association envoie déjà du matériel à l'Ukraine. 

La première journée de l’offensive russe contre l'Ukraine, qualifiée de "succès" par le ministère russe de la Défense, a fait en quelques heures plusieurs dizaines de morts, dont des civils côté ukrainien. Les hôpitaux se préparent donc à une offensive et à un afflux de patients. Diana Dols, vice présidente de l'association Aide médicale caritative France-Ukraine, envoie depuis 2014 du matériel médical. Cette fois-ci, les soignants ukrainiens lui ont demandé l'envoi de matériel pour les premières prises en charge de blessés. 

"On a besoin de tout"

"Je leur ai parlé hier (mercredi, ndlr) et leurs demandes ont vraiment changé parce qu'ils étaient sciemment moins alarmistes. Et à présent, on nous dit 'on a besoin de tout'. Ils ont besoin de tout pour la prise en charge des blessés parce qu'ils s'attendent à beaucoup de victimes", explique-t-elle sur Europe 1. "Tout ce qui permet l'évacuation les civières, les respirateurs de réanimation, les moniteurs, les ambulances... Pour l'envoi d'ambulances, ça prendra quand même quelques jours. Les premières bombes vont partir peut-être demain et après demain."

"Ils ne sont pas prêts pour faire face"

Diane Dols souligne un changement de paradigme. "Ce qu'il y avait avant était uniquement pour contenir ce qu'il se passait localement, à l'est de l'Ukraine. Et donc là, ils ne sont manifestement pas prêts pour faire face sur tout le territoire ukrainien après l'arrivée de blessés. J'espère bien que l'État français aidera au moins médicalement la population."