Sommet en Alaska : «La probabilité que rien n'en ressorte est très faible», estime le géopolitologue Gérard Vespierre
Le géopolitologue Gérard Vespierre était l'invité de La Grande interview Europe 1 ce vendredi. Au micro de Thomas Schnell, il est revenu sur l'importance pour la Russie, comme pour les États-Unis, de négocier un cessez-le-feu en Ukraine.
La guerre en Ukraine va-t-elle bientôt prendre fin ? Le président des États-Unis Donald Trump rencontre ce vendredi le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine en Alaska. Objectif : avancer sur le dossier ukrainien et trouver peut-être, les pistes vers un cessez-le-feu, malgré l'absence du président Volodymyr Zelensky.
Invité ce vendredi matin au micro de Thomas Schnell, le géopolitologue Gérard Vespierre estime que cette rencontre ne devrait pas être un échec. "Il ne faut jamais dire jamais, mais la probabilité que rien n'en ressorte est très faible", insiste-t-il au micro d'Europe 1.
Une économie russe à genoux
"Il y a eu beaucoup de préparation en amont. Une préparation intensive qui a duré des mois, notamment du côté de Donald Trump qui est arrivé à la Maison-Blanche il y a six mois, donc on peut considérer ce délai de préparation. Surtout , il y a des exigences. La Russie, comme le dit son ministre de l'Économie, est au bord de la récession", poursuit-il.
"Le taux de la Banque centrale est à 18%. Donc, on protège le Rouble, mais en contrepartie, c'est l'affaiblissement de l'économie. Donc, du côté de la Russie, il y a un besoin que cette réunion aboutisse, car le pays a besoin d'avancer", insiste-t-il.
