Russie : un dépôt de pétrole en feu après une frappe sur une région frontalière de l'Ukraine

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La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, est devenue l'un des terrains du conflit entre les deux pays. © Alexander NEMENOV / AFP
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avec AFP
Pour la troisième journée consécutive, la région russe de Belgorod, frontalière avec l'Ukraine, est la cible de nombreuses attaques. Avant rarement touchée par les tirs, cette région est devenue un terrain important du conflit entre les deux pays. Samedi, un dépôt de pétrole a pris feu après un bombardement.

Une frappe a touché samedi un dépôt de pétrole qui a pris feu dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué responsable local, les tirs se multipliant ces derniers jours dans cette zone. "Encore un bombardement chez nous. L'un des projectiles a touché un dépôt de pétrole", a indiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov, sur son compte Telegram. Il a publié une photo montrant une grosse fumée noire s'échappant d'une structure en flammes. Selon lui, les secours tentent actuellement d'éteindre l'incendie. "Il y a pas de risques de propagation", a assuré M. Gladkov.

Une "augmentation considérable" des tirs ukrainiens

L'agence de presse publique TASS, citant une source anonyme chez les secours, a indiqué que le dépôt se situait dans la localité de Razoumnoïe-71, proche de la ville de Belgorod, capitale de la région éponyme. La Russie a dénoncé la semaine dernière une "augmentation considérable" des tirs ukrainiens sur plusieurs régions russes frontalières, dont celle de Belgorod, mais aussi celle de Koursk et de Briansk.

Vendredi, une station électrique située dans la ville de Belgorod, auparavant rarement touchée par les tirs, a pris feu après une frappe venue d'Ukraine, causant une coupure de courant, selon le gouverneur. Ce dernier a également signalé vendredi un bombardement sur un village de la région et des dégâts légers sur des infrastructures ferroviaires locales causés, toujours selon le gouverneur, par les restes de missiles ukrainiens abattus par l'armée russe.

Jeudi, une frappe ukrainienne avait déjà fait exploser un dépôt de munitions dans la région de Belgorod. Le même jour, un tir avait éventré le dernier étage d'un immeuble résidentiel dans la ville éponyme, sans faire de victimes. Une première panne de courant s'était aussi produite mardi après une frappe ukrainienne sur un poste électrique dans la ville de Chebekino, dans la même région. Et, lundi, une femme de 74 ans avait été tuée dans un bombardement sur cette localité.