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Reconnaissance de la Palestine : «C’est trop tôt ou trop tard», analyse Nicolas Dupont-Aignan

Ugo Pascolo

Pour Nicolas Dupont-Aignan, la question de la reconnaissance de la Palestine ne se pose pas, puisqu'elle a été votée à l'Assemblée nationale il y a une dizaine d'années. En revanche, c'est le timing que le président du mouvement Debout la France pointe du doigt. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

C'est certainement la principale critique faite à l'encontre d'Emmanuel Macron dans son choix de faire reconnaître par la France l'Etat de Palestine ce lundi : le timing. Certains otages du pogrom du 7-Octobre sont toujours aux mains des terroristes du Hamas, et l'organisation est toujours debout. Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan, le président de Nicolas Dupont-Aignan.

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"Il faut prendre de la hauteur"

"La question qui se pose n'est pas la reconnaissance de la Palestine, on l'a voté à l'Assemblée nationale en 2014. C'est le tempo, c'est le fait que les otages ne soient pas libérés. Je veux dire très clairement : cette décision, elle intervient trop tôt ou trop tard", avance au micro de Christine Kelly et vous le président du mouvement Debout la France !

"C'est-à-dire que si on avait reconnu l'État de Palestine il y a 10 ans, on n'aurait pas le Hamas et on n'aurait pas ce qu'il s'est passé et cette tragédie du 7 octobre 2023. Et à un moment, il faut prendre de la hauteur, même si c'était extrêmement difficile. [...] J'ai toujours gardé la même idée, Israël a le droit de se défendre et doit éradiquer un mouvement terroriste, mais ce n'est pas en faisant ce qui se passe actuellement qu'on va sauver Israël."