Plan de Trump à Gaza : «Pour la première fois, nous avons une chance de parvenir à la libération totale de tous nos otages», estime Joshua Zarka
L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, montre un certain optimisme alors que s'ouvrent les négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Mais il affiche également une prudence face aux intentions supposément pacifiques des terroristes auteurs du pogrom du 7-Octobre.
Pour la première fois "depuis deux ans", et le pogrom du 7-Octobre perpétré par les terroristes du Hamas, Joshua Zarka se dit "optimiste". Alors que débutent ce lundi les négociations indirectes entre le Hamas et Israël dans le cadre du plan Trump en Egypte, l'ambassadeur d'Israël en France semble voir poindre la fin d'un terrible chapitre. Ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'une certaine prudence au micro d'Europe 1 Matin.
47 otages
"Cela ne veut pas dire que nous prenons les intentions pacifiques du Hamas au sérieux. Mais il est clair que pour la première fois, le Hamas comprend que l'alternative à ce processus qui mènerait à la fin de la guerre [au plan de paix Trump, ndlr] est leur destruction totale."
Et c'est précisément pour cette raison que "nous avons une chance de parvenir à la libération totale de tous nos otages qui sont entre les mains de cette organisation terroriste depuis deux ans dans les tunnels", précise Joshua Zarka. Une libération des 47 otages qui, il l'espère, interviendrait "cette semaine", puisque les négociations indirectes qui commencent ce lundi matin ne doivent durer en principe "que deux ou trois jours".
"La paix c'est un grand mot"
"Nous voulons arriver à la fin de cette guerre terrible" réaffirme par ailleurs l'ambassadeur. "Ça a été notre but depuis longtemps. Libérer nos otages, c'est la fin de la guerre. Et vraiment, je pense que nous pouvons y arriver."
Mais pour autant, si ces négociations aboutissent, la fin de la guerre ne rime pas avec la paix. "La paix c'est un grand mot [...] peut-être dans quelques générations, nous pourrons avoir une situation de paix avec les Palestiniens, je l'espère. Je crois encore fondamentalement à cette possibilité. Mais je dirais qu'une grande partie de mes compatriotes n'y croient pas aujourd'hui vraiment à cause de ce qu'il s'est passé."