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"Pas le moment de réduire" le financement de l'OMS, affirme le chef de l'ONU

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 2 min
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, estime que ce "n'est pas le moment de réduire le financement des opérations de l'Organisation mondiale de la Santé". © AFP

Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, estime que ce "n'est pas le moment de réduire le financement des opérations de l'Organisation mondiale de la Santé ou de toute autre institution humanitaire combattant" le coronavirus. Il appelle à l'unité pour la communauté internationale. 

Ce "n'est pas le moment de réduire le financement des opérations de l'Organisation mondiale de la Santé ou de toute autre institution humanitaire combattant" le nouveau coronavirus , a affirmé mardi le secrétaire général de l'ONU après la décision de Donald Trump de suspendre la contribution américaine à l'OMS . Premier contributeur à hauteur de 400 à 500 millions d’euros par an, le président républicain estime qu'il a le devoir de réclamer des comptes. Il pointe la mauvaise gestion de l'organisation et sa proximité supposée avec la Chine.

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Une organisation à l'avant-poste de l'épidémie

 "Ma conviction est que l'Organisation mondiale de la Santé doit être soutenue car elle est absolument essentielle aux efforts du monde pour gagner la guerre contre le Covid-19", a ajouté dans un communiqué Antonio Guterres, en réaffirmant qu'il serait toujours temps d'étudier par la suite "comment ont réagi tous ceux qui ont été impliqués dans la crise".

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Le 8 avril, le chef de l'ONU avait déjà réagi aux critiques américaines à l'égard de l'OMS, en rappelant que cette organisation, avec ses milliers de personnels, est à l'avant-poste de la lutte contre la pandémie, en soutenant les Etats membres de l'ONU comme leurs sociétés, "notamment les plus vulnérables", avec des directives, de la formation ou de l'équipement. 

Le temps de la critique, après la victoire contre le virus

Dans sa critique de la décision américaine, à la virulence rare, Antonio Guterres reconnait que "les mêmes faits peuvent être interprétés différemment par différentes entités". "Une fois que nous aurons finalement tourné la page de cette épidémie, il y aura un temps pour revenir pleinement en arrière pour comprendre comment une telle maladie a pu survenir et répandre sa dévastation aussi rapidement à travers le monde", a-t-il précisé.

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"Les leçons apprises seront essentielles pour gérer efficacement des défis similaires, s'ils surviennent à l'avenir", a-t-il poursuivi. "Mais ce n'est pas le moment (...), et ce n'est pas le moment non plus de réduire les ressources pour les opérations" de l'OMS dans le combat contre la pandémie, a souligné Antonio Guterres.

 

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"Comme je l'ai déjà dit, le moment maintenant doit être à l'unité pour la communauté internationale, afin de travailler ensemble de façon solidaire pour arrêter ce virus et ses conséquences bouleversantes", a-t-il conclu.