Publicité
Publicité

«Le gouvernement algérien a développé des politiques extraordinairement agressives contre la culture française», estime Bayrou

Europe 1 . 1 min

Invité exceptionnel de La Grande interview Europe 1/CNews ce vendredi, François Bayrou est notamment revenu sur les récentes tensions entre la France et l'Algérie. Le Premier ministre a déploré l'attitude belliqueuse d'Alger à l'encontre de Paris.

Expulsions des ressortissants algériens sous OQTF, détention de l'écrivain Boualem Sansal... Les points d'achoppement ne manquent pas ces derniers temps entre la France et l'Algérie. Alors que la relation entre les deux pays est particulièrement dégradée, François Bayrou, invité exceptionnel de La Grande interview Europe 1/CNews ce vendredi, a estimé que "le gouvernement algérien a développé contre la culture française des politiques extraordinairement agressives". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce mercredi encore, comme Europe 1 le révélait, un ressortissant algérien de 28 ans, condamné à de multiples reprises en France pour des faits de troubles à l’ordre public, de violences sur mineurs et sur un conjoint, et pour des faits de menaces de mort, a été renvoyé vers Paris. Les autorités algériennes ont refusé de le reprendre, tout comme elles s'étaient opposées au retour de l'influenceur Doualemn pourtant sous OQTF avant que le tribunal administratif de Melun n'annule cette obligation de quitter le territoire

"Avec l'Algérie, nous avons des accords super privilégiés"

De quoi tendre les relations entre Paris et Alger, déjà fragilisées par les déclarations d'Emmanuel Macron sur la "marocanité" du Sahara occidental, territoire disputé entre le Maroc et l'Algérie, et par la détention de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, connu pour ses critiques à l'endroit du régime en place à Alger. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Avec l'Algérie, nous avons des accords super privilégiés", a rappelé François Bayrou, évoquant notamment l'accord de 1968 qui prévoit, entre autres, un accès privilégié au sol de France pour les ressortissants algériens. "Cela impose un respect réciproque. Nous ne devons pas chercher de bras de fer, mais préciser la portée des accords que nous avons", a ajouté le Premier ministre au micro de Sonia Mabrouk et Laurence Ferrari. Si l'idée de réexaminer les accords de 1968 semble trouver un écho favorable auprès de François Bayrou, le président Emmanuel Macron se veut plus réticent à suivre cette voie.