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Israël-Iran : la spectaculaire performance de la défense antiaérienne israélienne

William Molinié, édité par Grégoire Allain - Mis à jour le . 1 min

Sursollicitée depuis les premiers échanges de tirs entre Tel Aviv et Téhéran il y a moins d'une semaine, la défense antiaérienne israélienne garde une efficacité des plus performantes. En face, l'Iran mise sur la saturation du système pour espérer le transpercer.

Depuis jeudi dernier et les premiers bombardements entre Tel Aviv et Téhéran, la défense antiaérienne israélienne tourne à plein régime. Les habitants se réfugient dans les abris et les chambres fortes, protégés par le désormais célèbre "Dôme de fer". Et si certains missiles iraniens parviennent à le transpercer, ce parapluie reste des plus performants.

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Trois couches aux portées différentes

Pour preuve, sur les 65 missiles tirés en deux salves dans la nuit de lundi à mardi sur Israël, une demi-douzaine seulement a franchi les couches de défense anti-aérienne, dont l'efficacité d’interception est estimée autour de 90%, selon plusieurs sources sécuritaires. Au compteur de Tel Aviv, il faut ajouter les douzaines de drones iraniens interceptés en vol par les avions de chasse locaux.

Pour l’instant, Téhéran mise sur la saturation du système de défense. En clair, propulser beaucoup de missiles au même moment pour multiplier les chances de franchissement. D’autant que les tirs sont détectés en avance par Israël, qui a une vingtaine de minutes pour se préparer, éventuellement pour déplacer, orienter et recharger les batteries sol-air.

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Chaque lanceur est équipé de 20 missiles d’interceptions, avec une portée maximale de 70 kilomètres. Une deuxième couche est surnommée "Fronde de David", avec des missiles pouvant aller jusqu’à 300 km. Enfin, la dernière, "la Flèche", dispose d'une portée de 2.400 km. Un système essentiellement réservé aux missiles balistiques, interceptés en dehors de l’atmosphère terrestre.