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Israël-Iran : le pétrole suspendu à une implication américaine directe, inquiétude autour du détroit d'Ormuz

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Les cours de l'or noir reculent légèrement lundi, malgré une intensification du conflit entre Israël et l'Iran, les frappes israéliennes n'ayant pas ralenti les exportations de pétrole de Téhéran et les États-Unis n'étant pour l'instant pas directement intervenus.

Les cours de l'or noir reculent légèrement lundi, malgré une intensification du conflit entre Israël et l'Iran, les frappes israéliennes n'ayant pas ralenti les exportations de pétrole de Téhéran et les États-Unis n'étant pour l'instant pas directement intervenus. Vers 09H15 GMT (11H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 0,93% à 73,54 dollars.

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Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, reculait de 0,86% à 72,35 dollars. Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé les deux pays belligérants à "trouver un accord", ajoutant qu'il était "possible" que les États-Unis s'impliquent dans le conflit, mais qu'ils ne l'étaient pas "à cet instant".

Inquiétudes autour du détroit d'Ormuz

"Les États-Unis ont le pouvoir et la volonté de contenir la situation", a estimé Janiv Shah, analyste chez Rystad Energy. Le fait que le conflit ne se soit pas encore élargi à d'autres pays favorise également l'attentisme du marché.

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Un tel élargissement mènerait à la réduction de l'offre de barils ou à un blocage de l'approvisionnement, notamment en provenance du détroit d'Ormuz, par lequel transite près de 20% de la production mondiale. Mais une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique en Iran (le champ gazier de South Pars-North Dome) a provoqué samedi une "puissante explosion" et un incendie sur le site, dans le sud du pays.

Les installations iraniennes destinées à l'exportation pas encore visées

Cet immense champ, partagé avec le Qatar, est la plus grande réserve de gaz connue au monde. Elle fournit environ 70% du gaz naturel consommé en Iran. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a estimé dimanche que cette attaque visait à "élargir la guerre au-delà" de l'Iran, ajoutant que toute activité militaire dans le Golfe "pourrait impliquer toute la région, voire le monde entier".

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Pour le moment, Israël n'a pas ciblé "les installations d'exportation d'énergie de l'Iran", ce qui pourrait signifier que le pays respecte "le souhait de Donald Trump" de faire baisser les prix du pétrole, a souligné Bjarne Schieldrop, analyste de SEB.

Le président Trump a répété à maintes reprises sa volonté de faire chuter les cours de l'or noir et "il serait très frustrant pour lui de voir Israël commencer à faire exploser les installations d'exportation de l'Iran", explique M. Schieldrop.