Investiture de Donald Trump : snipers sur les toits, drones, 25.000 militaires... Un dispositif de sécurité exceptionnel
Ce lundi, Donald Trump s'apprête à prêter serment pour la deuxième fois et devenir le 47e président des États-Unis d'Amérique. Un événement historique qui va se dérouler sous une sécurité maximale, quelques mois à peine après deux tentatives d'assassinat contre le milliardaire.
Un dispositif de sécurité à la hauteur d'un événement historique. Ce lundi, à partir de 15h30 heure française, débute la cérémonie d'investiture de Donald Trump, marquant le début de son deuxième mandat à la Maison-Blanche. Après deux tentatives d'assassinats en 2024, le milliardaire va devenir officiellement le 47e président des États-Unis et poser sa main gauche sur la Bible dans le Capitole avant de se rendre à la Capital One Arena, une salle de 20.000 places au centre de Washington pour saluer ses partisans. Une journée naturellement sous haute surveillance où aucun détail n'a été laissé au hasard en matière de sécurité.
Washington bouclée...
Même si la cérémonie a dû être déplacée dans le Capitole à cause d'une vague de froid, il est difficile de prévoir le nombre de personnes qui vont se déplacer pour assister à l'événement malgré des températures glaciales. Mais cela n'a pas empêché l'installation de 48 kilomètres de barrière anti-escalade de 2,40m de haut autour du périmètre de sécurité de l'événement, un record.
Au sol, 25.000 policiers et militaires sont déployés dans la capitale, sans oublier 8.000 membres de la garde nationale venus des quatre coins du pays en renfort. Mais la sécurité de l'événement se fait aussi depuis les toits, avec des tireurs munis de fusils à longue portée.
... y compris depuis les airs
Dans les airs, des drones vont patrouiller la zone à la recherche du moindre véhicule suspect, ou encore pour surveiller la foule. Un hélicoptère sillonnera également le ciel de la capitale, doté d'un appareil spécifique qui peut "lire une plaque d'immatriculation à 300 mètres" et envoie les images en direct à un centre de gestion, d'après CBSNews.
Très critiqué après les deux tentatives d'assassinats contre Donald Trump, en juillet et en septembre, le Secret Service, chargé de la sécurité des présidents, s'est entraîné des semaines entières pour "l'inauguration day". "Nous sommes les gardiens de la démocratie. Ce qui s'est passé le 13 juillet dernier nous a tous réveillés, ça ne se reproduira plus jamais", a affirmé Matt MacCool, le patron du Secret Service, sur la chaîne NBC.
La frontière mexicaine à El Paso sous très haute surveillance
Mais Washington n'est pas la seule ville à voir son niveau de sécurité grimper en flèche. À 3.000 kilomètres de là, à la frontière avec le Mexique, les froces de l'ordre ont installé dès vendredi des barbelés entre El Paso (Texas) et Ciudad Juárez (Mexique), selon une journaliste de l'AFP sur place. Ciudad Juárez est l'un des points habilités par les États-Unis pour que les migrants déposent une demande d'asile via une application, CPB One.
Un dispositif, mis en place sous l'administration Biden, que Donald Trump a promis de supprimer une fois de retour à la Maison-Blanche.
