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Donald Trump : comment va se dérouler la cérémonie d’investiture du nouveau président américain

Juline Garnier - Mis à jour le . 3 min

La cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis aura lieu le lundi 20 janvier 2025 à Washington DC. Il s'agit de la première réinvestiture non consécutive d'un président américain depuis 1893. Programme, invités, sécurité... Europe 1 fait le point sur le déroulé de l'événement.

Donald Trump prêtera serment en tant que 47e président des États-Unis dans une semaine tout pile. La cérémonie d'investiture se déroulera à Washington DC et marquera la transition du pouvoir de Joe Biden à Donald Trump - qui revient à la Maison-Blanche pour un second mandat non consécutif. Une première depuis 1893. 

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La cérémonie aura lieu le 20 janvier prochain et, comme à l'accoutumée, elle devrait suivre un programme très précis. Mais quelques nouveautés sont attendues dans le protocole.

Un programme traditionnel

Son investiture prendra place au Capitole. Vers midi heure locale, le vice-président élu JD Vance, sera le premier à prêter serment, suivi de Donald Trump. Tous deux prêteront serment devant John Roberts, président de la Cour suprême, comme le veut la tradition.

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C'est à ce moment-là que se déroule la partie la plus emblématique de "l'Inauguration day" : le nouveau dirigeant posera sa main gauche sur la Bible et jurera de protéger la Constitution en levant la main droite et en récitant la phrase "Je jure solennellement que j’exécuterai fidèlement la charge de président des États-Unis et que, du mieux de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la Constitution des États-Unis. Que Dieu me vienne en aide".

Drapeaux en berne

Son premier discours officiel devrait suivre le serment. Sa durée peut varier : lors de son investiture de 2017, il s'était adressé aux Américains durant 17 minutes, contre 20 minutes en 2021 pour Joe Biden. Les drapeaux devraient cependant rester en berne en signe de respect pour l’ancien président Jimmy Carter, décédé le 29 décembre dernier, et dont l’éloge funèbre se tenait jeudi 9 janvier dernier.

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Après une cérémonie de signature et un déjeuner d'investiture, Donald Trump conduira le cortège d'investiture sur Pennsylvania Avenue. Le défilé, qui va du Capitole à la Maison-Blanche, est un événement célébré et attendu par des millions d'Américains dans tout le pays. La procession commencera vers 15 heures, heure locale et se terminera par une série de bals d'inauguration à Washington DC.

Qui chantera l'hymne national ?

Quelques inconnues subsistent cependant dans le déroulé de la journée, notamment le nom de l'artiste qui entonnera l'hymne national. En 2017 déjà, Donald Trump avait rencontré des difficultés à trouver des artistes pour l'accompagner dans son investiture. L’hymne avait été chanté par une ancienne participante de l’émission de téléréalité America’s Got Talent, la plupart des stars sollicitées ayant refusé d’être présentes.

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À titre de comparaison, pour l'investiture de Joe Biden en 2021, c'est la chanteuse Lady Gaga qui avait entonné l’hymne national américain, tandis que Jennifer Lopez avait repris la célèbre chanson folk de Woody Guthrie This Land is Your Land.

Pour le 20 janvier prochain, aucune programmation complète n'a été annoncée pour le moment. Seuls quelques noms ont été évoqués, sans confirmation officielle. Ceux de Kid Rock et de Lee Greenwood, tous deux chanteurs country et soutiens inconditionnels du président élu ont été cités plusieurs fois. Lee Greenwood avait d'ailleurs déjà chanté God Bless the USA pour l'investiture de Donald Trump en 2017, chanson devenue un hymne patriotique associé à la présidence de Trump.

Une "guest list" controversée

Habituellement, seules les délégations diplomatiques, comme les ambassadeurs, et des invités civils assistent à l'investiture du président américain. Une démarche qui est censée garantir un transfert pacifique du pouvoir du président sortant au président élu. Or Donald Trump a rompu une nouvelle fois la tradition en conviant à son investiture plusieurs dirigeants étrangers.

Parmi eux se trouvent Giorgia Meloni, la Première ministre italienne qui dirige le parti populiste et d’extrême droite Fratelli d'Italia mais aussi Viktor Orban, Premier ministre hongrois russophile, l'un de ses plus forts alliés en Europe ou encore Javier Milei, l'actuel président de l'Argentine et figure de l'extrême droite latino-américaine.

Sécurité maximale

Enfin, l’investiture du futur président des États-Unis a été désignée comme un "événement national de sécurité spéciale" par les services secrets américains en septembre dernier. La sécurité y sera donc maximale, au même titre qu'un événement comme le Super-Bowl qui rassemble des millions d'Américains chaque année. 

L'objectif est d'éviter le scénario d’il y a quatre ans, lorsque des partisans radicaux de Donald Trump avaient pris d’assaut le Capitole pour perturber l’entrée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s'agit aussi de protéger le nouveau président, cible de deux tentatives d'assassinat durant la campagne électorale.