Publicité
Publicité

Guerre en Ukraine : «On est assez loin» d'un accord de paix, estime Jean de Gliniasty

Europe 1 . 1 min

Aucune piste officielle vers une solution de paix en Ukraine n'a été divulguée après le sommet en Alaska entre le président américain et son homologue russe. Pour Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie et invité d’Europe 1 Matin Week-end, "on est assez loin" d’un accord de paix.

Après le sommet en Alaska vendredi, Donald Trump et Vladimir Poutine n'ont fait aucune déclaration officielle après trois heures d'échanges. Pourtant, le président américain soutient une proposition de son homologue russe : celle de prendre le contrôle total des oblasts ukrainiens de Donetsk et de Louhansk.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ces deux oblasts font partie de la région du Donbass, contrôlée à 85 % par la Russie. Dans ce contexte, "on est assez loin" d’un accord de paix, selon Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie et invité d’Europe 1 Matin Week-end. 

"Le cessez-le-feu aurait pu être quasiment immédiat"

Pour lui, le président américain "a fait une concession importante" lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine. "C'est qu'il a renoncé à exiger le cessez-le-feu", explique l'ancien ambassadeur. Si Donald Trump n'avait pas abandonné cette idée, "le cessez-le-feu aurait pu être quasiment immédiat", poursuit Jean de Gliniasty. Même si appliquer un cessez-le-feu est "plus compliqué que ça", sa mise en place aurait pu être "assez rapide".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'ancien ambassadeur de France en Russie estime que c'est Vladimir Poutine qui a convaincu Donald Trump "de renoncer à cette idée de cessez le feu".  "Alors l'accord de paix, ça veut dire quoi ?", questionne Jean de Gliniasty. "Ça veut dire que dans le meilleur des cas, on commence à négocier maintenant, parce que c'est compliqué à négocier, un accord de paix", affirme-t-il. Car, même si un accord de paix est en cours, "la guerre continue".