Guerre en Ukraine: Moscou annonce un cessez-le-feu à Marioupol jeudi pour évacuer des civils

Marioupol
La ville portuaire de Marioupol est l'une des villes les plus touchées depuis le début du conflit en Ukraine. © LEON KLEIN / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
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avec AFP
Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir l'instauration d'un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10h jeudi dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils. La ville portuaire est l'une des zones les plus touchées par les bombardements depuis le début du conflit.

Un cessez-le-feu à Marioupol. Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir l'instauration d'un cessez-le-feu local, à partir de 10h jeudi, dans le port assiégé ukrainien de Marioupol. Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporojie, selon le ministère.

"Pour que cette opération humanitaire réussisse, nous proposons de la mener avec la participation directe de représentants du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés et du Comité international de la Croix-Rouge", a ajouté le ministère dans un communiqué.

Une ville détruite par les bombardements

Marioupol est l'une des villes les plus touchées depuis le début des bombardements en Ukraine. Plus tôt dans la journée, un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été la cible de bombardements russes. "Les occupants ont bombardé délibérément un bâtiment du CICR à Marioupol", a écrit sur Telegram Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

 

"Les avions et l'artillerie ennemis ont bombardé le bâtiment, marqué d'une croix rouge sur fond blanc, ce qui équivaut à la présence de blessés, de matériel civil ou humanitaire", avait-t-elle poursuivi, en ajoutant une image aérienne d'un bâtiment marqué d'une croix rouge sur le toit. "Pour l'instant, nous n'avons pas d'informations concernant les victimes", avait-t-elle indiqué, sans préciser combien de personnes auraient pu se trouver dans le bâtiment au moment des tirs. Des informations invérifiables, Marioupol étant assiégée par l'armée russe depuis fin février.