Dans le hall de la gare, le va et vient des voyageurs quotidiens a repris le dessus. Alex, 24 ans, attend son père devant le quai. Mis à part les drapeaux ukrainiens qui flottent désormais sur les bus et les trains, sa ville, dit-il, n’a pas changé de physionomie.
Une aide d'urgence
"Non, il n’y a pas de gros problèmes. La plupart des gens reçoivent une aide d’urgence. Certains doivent attendre un peu mais dans l’ensemble, tous trouvent un point de chute sécurisé", confie-t-il au micro d'Europe 1. A Varsovie, les réfugiés Ukrainiens sont incités à privilégier la périphérie pour s’y installer. La vie y est moins chère, le travail plus facile à trouver.
Dans certains secteurs économiques, la guerre a même eu l’effet inverse. Comme l’a constaté Maria, elle travaille dans le bâtiment : "On accueillait déjà les travailleurs ukrainiens avec qui j’avais beaucoup d’échanges avant. Mais quand la guerre a commencé, j’ai perdu le contact parce qu’ils sont rentrés se battre".
Eviter l'engorgement à la sortie des bus et des trains
Chaque jour, entre 200 et 800 réfugiés orientés depuis la gare de l’Est de Varsovie vers un centre d’accueil à moins de 100 mètres. A l’intérieur, de quoi se reposer, manger et occuper les enfants avec des jeux. Sous le regard de Slawomir, des dizaines de bénévoles orientent les familles. "Notre principal but est d’éviter l’engorgement à la sortie des bus et des terminaux de trains. On gère les arrivées. C’est un lieu de transit", explique l'un d'entre eux.
Même si les flux de réfugiés se tarissent au fil des semaines, ce centre restera ouvert. Il aura vocation à gérer les flux de retour. Cette fois-ci vers l’Ukraine.