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Gaspillage, attente interminable... Au Japon, la collaboration entre Pokémon et McDonald’s tourne au chaos

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Gaspillage, attente interminable... Au Japon, la collaboration entre Pokémon et McDonald’s dégénère tourne au chaos.
Gaspillage, attente interminable... Au Japon, la collaboration entre Pokémon et McDonald’s dégénère tourne au chaos. © DR

Au Japon, une campagne spéciale entre McDonald’s et Pokémon devait durer trois jours et offrir des cartes Pokémon dans les menus Happy Meal. Mais face à l’afflux massif de fans et aux stocks limités, l’opération a été interrompue après seulement 24 heures, provoquant cohues, gaspillage alimentaire et reventes en ligne.

Une opération qui dérape. Au Japon, McDonald’s et la licence Pokémon avaient lancé une campagne spéciale : chaque menu Happy Meal devait inclure un paquet de cartes Pokémon. Mais l’initiative a rapidement dégénéré, les organisateurs ayant sous-estimé l’ampleur de l’engouement.

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Prévue sur trois jours, du 9 au 11 août, l’opération a été interrompue après seulement 24 heures. D’après Pokebeach, site spécialisé sur Pokémon, l’afflux massif de clients a très vite provoqué des scènes de chaos dans les restaurants, avec des files interminables et des stocks insuffisants, nécessitant l’intervention de la police.

Un arrêt plus tôt que prévu

Par ailleurs, beaucoup de fans venaient uniquement pour les cartes, délaissant les menus, ce qui a entraîné un gaspillage alimentaire considérable. Des menus complets ont été abandonnés dans les établissements, voire dans la rue, comme le montrent de nombreuses photos relayées sur les réseaux sociaux.

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Certaines cartes ont ensuite été revendues en ligne, avec des paquets atteignant 2.000 yens (14 euros), alors que le menu Happy Meal était proposé à seulement 500 yens (3 euros). Face à ce succès incontrôlable, McDonald’s Japon a annoncé l’arrêt anticipé de l’opération, expliquant simplement que les ventes avaient été "largement supérieures aux attentes".

"Nous présentons nos excuses aux clients impatients et regrettons de ne pas avoir pu répondre à la demande en raison de cette fin prématurée. Merci de ne pas contacter les restaurants pour vérifier le stock", a ajouté la filiale japonaise du groupe.

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Pas une première

Ce n’est pas la première fois que Pikachu déclenche un tel engouement. En 2023, le Musée Van Gogh à Amsterdam s’associait à Pokémon pour célébrer les 50 ans de l’institution, avec pour objectif de faire découvrir l’œuvre de Vincent Van Gogh à de nouveaux publics.

Mais une carte a particulièrement attiré toutes les convoitises : la "Pika-Portrait", représentant Pikachu coiffé d’un chapeau de feutre, inspiré d’un autoportrait de Van Gogh. Elle s’est rapidement arrachée, et si l’on peut encore la trouver en ligne, son prix atteint souvent plusieurs centaines d’euros.