Publicité
Publicité

Cannes : une alarme hurle sans arrêt pendant 20 jours, un quartier a vécu un cauchemar

Europe1.fr . 1 min
Cannes : une alarme hurle sans arrêt pendant 20 jours, le quartier vit un cauchemar
Cannes : une alarme hurle sans arrêt pendant 20 jours, le quartier vit un cauchemar © ROBERT PALOMBA / ONLY FRANCE / Only France via AFP

Pendant près de trois semaines, les habitants de La Bocca, à Cannes, ont vécu un calvaire à cause d’une alarme indétectable qui a retenti jour et nuit sans interruption. Malgré les interventions et les signalements, personne n’a réussi à localiser l’origine de ce vacarme obsédant.

C’est un bruit qui aura mis les nerfs de tout un quartier à rude épreuve. Entre le 15 mai et le 2 juin, les riverains de La Bocca, à Cannes, ont été confrontés à une alarme persistante qui n’a cessé de retentir, nuit et jour, plongeant le secteur dans une ambiance insupportable. D’après Nice-Matin, cette sirène indétectable a rythmé le quotidien des habitants sans jamais faiblir.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Malgré les nombreuses démarches engagées — appels répétés à la police, alertes à la mairie et passages de la police municipale —, personne n’est parvenu à localiser précisément l’origine du vacarme. "On a signalé le problème tous les jours, mais rien à faire. On avait l’impression que ça n’arrêterait jamais", raconte un habitant soulagé de voir enfin cette situation absurde prendre fin.

Un quartier pris en otage

Le son se propageait dans tout le quartier, répercuté par les façades des immeubles, ce qui compliquait d’autant plus la tâche des forces de l’ordre. Selon les témoignages, l’intensité du bruit variait selon les rues et même en fonction de l’étage où l’on se trouvait. "Parfois c’était plus supportable à certains endroits, mais globalement, c’était un enfer", assure un résident à nos confrères de Nice-Matin.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La journée, le bruit de la circulation atténuait à peine cette nuisance sonore. Mais une fois la nuit tombée, impossible d’y échapper. Certains ont dû avoir recours aux bouchons d’oreilles, d’autres n’arrivaient même plus à suivre un film ou une série à la télévision. "Ça me minait le moral, je n’entendais plus que ça, c’était obsessionnel", déplore une habitante.

Le mystère reste entier

Si le quartier a retrouvé son calme depuis le lundi 2 juin, le mystère autour de cette alarme tenace demeure entier. Même lors de la gigantesque panne d’électricité qui avait touché le département le 24 mai, elle n’avait pas cessé de hurler.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

De quoi laisser les habitants méfiants, dans l’attente d’explications, et avec la crainte que cette sonnerie infernale ne revienne troubler leur quotidien.