Dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968 : «Nous sommes le vrai barrage républicain», affirme Guillaume Bigot, député RN
Le député RN, Guillaume Bigot, est revenu sur la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 et affirme que le parti à la flamme est désormais "le vrai barrage républicain". L'élu pointe également que "pour la première fois, la France tient tête à l'Algérie".
Il est l'homme à l'origine de la proposition de dénoncer l'accord franco-algérien de 1968, mais il tient à mettre en avant un "travail collectif". Jeudi, lors d'une journée qualifiée "d'historique" par Marine Le Pen, le RN a réussi à faire passer son premier texte à l'Assemblée nationale, qui remet en cause cet accord.
"Tout le monde voulait les dénoncer, mais finalement, personne n'osait"
Derrière cet événement, rendu possible par l'union des droites, "il y a cette idée que nous proposons des choses qui sont construites, travaillées, pragmatiques, et qui souvent permettent de faire ce que les uns et les autres proposent de faire, mais de le faire raisonnablement et pas dans l'idéologie", assure Guillaume Bigot dans Europe 1 Matin week-end.
"C'était le cas pour la dénonciation de ces accords de 1968, parce que absolument tout le gouvernement, François Bayrou, les Républicains, Gabriel Attal, Édouard Philippe... Tout le monde voulait les dénoncer, mais finalement, personne n'osait."
"Pour la première fois, la France tient tête à l'Algérie"
Mais le député RN du Territoire de Belfort met également en avant un autre point, "le plus important". "Ce petit théâtre de l'antifascisme a de moins en moins de spectateurs, il tourne vraiment à vide, et on s'est aperçu que ceux qui défendent la République réellement, pas seulement dans les slogans, eh bien c'est nous. Nous sommes finalement le vrai barrage républicain." Sans oublier "que pour la première fois, la France tient tête à l'Algérie".
Quant à savoir ce quels effets va concrètement avoir ce texte, l'élu du parti à la flamme répond sans détour : "Le président a la main."
