En Chine, le Covid-19 préoccupe toujours les autorités. 1:19
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Sébastien Le Belzic (à Pékin), édité par Laura Laplaud
En Chine, le Covid-19 préoccupe toujours les autorités. Mais après deux mois de confinement, Pékin a décidé de desserrer l'étau. Depuis dimanche, les commerces commencent à rouvrir et les habitants peuvent retourner progressivement au travail dès cette semaine. Même chose à Shanghai qui devrait retrouver une vie quasi normale à partir du 1er juin.

Petit à petit, la Chine se déconfine. Après deux mois de confinement, la capitale chinoise rouvre doucement les portes de ses parcs, de ses commerces et dès ce lundi, de ses entreprises. Pékin veut retrouver un visage presque normal avec le déconfinement progressif de ses 23 millions d'habitants mais cela n'est pas si simple. Les files d'attente pour se faire dépister restent longues puisqu'un test anti-covid est obligatoire toutes les 48 heures pour avoir accès aux lieux publics.

La politique "zéro Covid" critiquée

Shanghai prend le même chemin avec une réouverture progressive à partir du 1er juin. La fin d’un long calvaire après plus de deux mois de confinement strict. Mais pour de nombreux Chinois, comme cette mère de famille, rien n’est vraiment réglé. La ville peut se refermer à tout moment. "Pourquoi je devrais être contente ? Ça devrait être comme ça tout le temps, c’est ça une vie normale. Jusqu’à maintenant les écoles ne sont toujours pas ouvertes. Les élèves qui passent des examens, comment vont-ils faire ? Ça fait si longtemps qu’ils ne vont pas en classe. C’est terrible", lance-t-elle.

Les écoles et les universités sont toujours fermées et la Chine ne compte pas abandonner sa stratégie "zéro Covid", de plus en plus critiquée par la population et surtout coûteuse sur le plan économique. Mais l’État, qui n’a aucune solution alternative, peine toujours à vacciner sa population notamment les personnes âgées et les plus vulnérables. Seule la moitié des plus de 80 ans ont reçu leurs trois injections.