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Après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les Européens ne veulent pas fléchir

Jacques Serais

Après la sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, réagissent. S'ils saluent l'initiative du président des États-Unis, ces derniers n'en restent pas moins inflexibles sur leur position sur la Russie.

Paris, Londres, Rome, Berlin... L'Europe est rassurée. Il y avait une crainte que Donald Trump s'entende avec Vladimir Poutine sur un accord de paix sans l'Ukraine. Le président américain n'a pas cédé, se félicite une source diplomatique. Un constat qui pousse les Européens à réaffirmer leur position toujours inflexible vis-à-vis de Moscou. 

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"Les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la force"

"Aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes, il faut faire pression sur la Russie", insiste Emmanuel Macron, Keir Starmer ou encore Friedrich Merz dans un communiqué. "Les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la force", écrivent-ils, en rappelant que la Russie ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l'Ukraine vers l'Union européenne et l'OTAN. 

Autrement dit, les Européens maintiennent que l'avenir de Kiev doit être au sein de l'EU et de l'OTAN. Mais Donald Trump lui-même n'est pas sur cette ligne. Le président américain propose à Volodymyr Zelensky des garanties de sécurité proche de celles de l'OTAN mais sans l'adhésion formelle à l'Alliance Atlantique. Ce devrait être l'un des points clés abordés lors de leur rencontre prévue ce lundi à la Maison Blanche.