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Après la guerre contre l'Iran, les familles des otages israéliens retenus à Gaza tentent de remobiliser la société

Wilfried Devillers (envoyé spécial d'Europe 1 à Tel-Aviv) - Mis à jour le . 1 min

Après la guerre contre l'Iran, les familles des otages tentent de remobiliser la société. Leurs proches misent sur Donald Trump pour imposer à leur Premier ministre, Benjamin Netanyahu, un accord permettant le retour des captifs de Gaza. Des centaines de personnes se sont rassemblées sur la Place des otages à Tel-Aviv ce samedi pour réclamer un cessez-le-feu et cet accord.

C'est devenu le rendez-vous du samedi pour les familles des otages israéliens toujours retenus dans la bande de Gaza, mais également pour de nombreux Israéliens qui ne veulent pas que l'on oublie ces otages et que leur situation passe au second plan. 

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"On pourra parler de victoire seulement quand le dernier otage sera de retour à la maison"

Eva, drapeau israélien à la main, est venue du nord d'Israël. Le fils d'un de ses amis est toujours à Gaza : "Pour nous, c'est comme s'il était de la famille. Je pleure tous les jours parce que je veux qu'il soit de retour. On pourra parler de victoire seulement quand le dernier otage sera de retour à la maison. Il faut un accord qui comprenne tous les otages, pas uniquement certains d'entre eux. Et peut-être qu'enfin cette guerre sera terminée". 

Sur la Place des otages, dans le centre de Tel-Aviv, un écran géant affiche le nombre de jours de captivité des otages, 630 ce samedi. Après la guerre avec l'Iran, il fallait absolument se remobiliser, confiait Shlomi au micro d'Europe 1 : "C'est tellement important de rappeler aux gens qu'il y a 50 personnes qui doivent rentrer à la maison. Les autorités, je suis sûr qu'ils savent où ils sont et ils ne font pas assez d'efforts".

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Même sentiment pour Julian, cousin d'Eitan Horn, kidnappé dans le Kibboutz de Nir Oz le 07 octobre 2023 : "Ce n'est pas qu'un nombre, ce sont les membres d'une famille. Un cousin pour moi, un frère, une mère, un père, nous devons faire revenir tous les otages", a-t-il déclaré.

L'homme, constatant le maintien du cessez-le-feu avec l'Iran, soutient qu'il s'agit de "la fenêtre d'opportunité que nous attendions pour nous dire que nous pouvons tous les libérer en une seule fois" et de "trouver une solution pour mettre fin à la guerre".

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"Nous avons besoin du soutien populaire pour que le gouvernement et le reste du monde voient qu'il ne s'agit pas que des familles d'otages, mais de nous tous", a-t-il ainsi conclu.

Et c'est un grand sujet de colère et d'incompréhension sur cette place, de nombreux Israéliens ne comprennent pas pourquoi aucune des tentatives d'accord des derniers mois n'a abouti. Les autorités israéliennes estiment que seuls 23 otages sont toujours vivants.